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dimanche 30 mars 2025

Château de Bagatelle



Le château de Bagatelle est un château du XVIIIᵉ siècle situé à Abbeville, dans le département de la Somme. 
Téléphone : 03 64 24 62 71

Département : Somme

 Le château de Bagatelle est un château du XVIIIe siècle situé à Abbeville, dans le département de la Somme.

« Ce bijou joint l'agréable à l'utile (...) c'est une merveille enfin ! »

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La maison est édifiée sur un terrain nu du faubourg de Saint-Gilles, acquis en 1752 par Abraham van Robais (1698-1779 - son portrait par Jean-Baptiste Perronneau, de 1769, est au musée du Louvre), dernier fils d'Isaac van Robais († 1703) et héritier de son oncle Josse, dit de Ryxdorpen, en 1735. Disposant alors de grands moyens, il remplace l'ex-hôtel Leroy de Valine à Abbeville par une autre demeure.

Fin 1665, son grand-père Josse - puis Joseph - Van Robais († 1694), drapier et négociant de Middelbourg, a été attiré par Jean-Baptiste Colbert, surintendant des bâtiments et manufactures royales depuis 1664, qui veut relancer l'industrie textile locale. Pour ce faire, il est naturalisé français, autorisé à pratiquer la religion protestante, exonéré d'impôts et de taxes d'importation, obtient une « prime » de 12 000 livres et le monopole de fabrication de draps fins pour vingt ans, afin de créer la manufacture des Rames (en référence aux rangées de rames utilisées pour le séchage des draps).

Ce n’était à l’origine qu’un petit pavillon dit en rez-de-jardin de quatre pièces, une « bagatelle » ou « Folie (château de plaisance) », selon les traités d'architecture de Jacques-François Blondel (1737) et de Charles-Étienne Briseux (1743), utilisée pour recevoir les clients importants de l'industriel et qui, pour cette raison, ne comptait qu'un salon d'hiver, un salon d'été et une salle à manger, mais pas de chambres, d'office ou de pièces de commodités. Le bâtiment n'avait ni fondations, ni cave et était couvert d'une terrasse (toit plat) décrite par Roland de la Platière dans un voyage d'étude de 1763: "le dessus est terrassé et couronné de dix à douze petites statues d'environ un pied et demi de haut dont le travail, les attitudes, les sujets sont plein de goût"[3].

Le bâtiment est disposé « en lanterne », les pièces étant éclairées de chaque côté (dite aussi "en vue traversante") pour laisser entrer le plus de lumière possible.

Vers 1765 il est décidé de transformer cette bagatelle pour pouvoir y vivre. Pour cela il faut ajouter un étage en attique (« dernier étage d'une façade qui n'a que la moitié ou au plus les deux tiers de la hauteur de l'étage inférieur », selon Jules Adeline (p. 35 de la réédition de 1889 de son Lexique des termes d'art) afin de pouvoir créer des chambres.

En 1793 les van Robais, dont le privilège n'avait pas été renouvelé en 1768, vendent le château à Pierre-François Roze (officier de la marine royale ?), puis, en 1802, la manufacture familiale à Michel Grandin, manufacturier d'Elbeuf.

En 1810, Bagatelle est revendu à François-Gabriel de Wailly, dont les héritiers feront aménager le comble dit « à la Mansart », puis, en 1898, deux pavillons latéraux, par l'architecte Parent. Dans la nouvelle aile nord prend place un salon de musique où jouent Camille Saint-Saëns, Vincent d'Indy ou encore Erik Satie, amis de Paul de Wailly. À la même époque le parc double sa superficie, des arbres sont plantés et le boulingrin est créé devant la façade ouest du château. Jacques de Wailly (4e génération), architecte-paysager, réalise un jardin inspiré du XVIIIe siècle et parfaitement entretenu jusqu'en 1940[4]. Fondateur, avec le docteur Carvalho de La Demeure Historique, il est l'un des premiers châtelains à ouvrir sa maison au public en 1936[4].

En 1878, la ferme, devenue vétuste, a été remplacée par deux ailes. Depuis, l'aspect extérieur de la demeure n'a pas changé[5] même si, comme la ville d'Abbeville, le château a subi les affres de la Seconde guerre Mondiale. Un obus s'abat sur l'aile nord mais, fort heureusement, n'explose pas. Après la guerre Jacques de Wailly sauve Bagatelle de la ruine et reçoit des mains d'André Malraux, en 1963, un des premiers prix des chefs-d’œuvre en péril[4]. Son fils, Henri, poursuit le lent travail de restauration et reçoit en 1992 le grand prix de La Demeure Historique (Prix Blondel) pour la restauration des façades[5].

La famille de Wailly conserve Bagatelle pendant près de deux siècles, avant de le vendre en 1998. Les propriétaires successifs ont entrepris d'importants travaux de rénovation du château et de son parc. Depuis 2018 le château est la propriété de Christophe Carbonnier-Pauwels.

Situé dans le sud de la ville, à proximité de la route de Paris (entre le faubourg Saint-Gilles et la route d'Amiens), il dispose également d'un parc botanique de 12 hectares.

La maison a été inscrite à l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques le 18 mai 1926, puis le 26 novembre 1946, le jardin régulier, jardin à la française, et le parc[6].

Le château et le parc sont ouverts à la visite.

L'élévation des deux façades (sur le boulingrin à l'ouest et sur le jardin à l'est) se caractérise par quatorze œils-de-bœuf inscrits dans des panneaux de pierre carrés se détachant sur le mur de brique. Le dessin de serviettes de pierre sculptées nouées par des rubans est caractéristique du style Louis XVI. Au-dessous, des guirlandes de feuilles de chêne surmontent les fenêtres du rez-de-chaussée dans de grands panneaux de pierre. A la hauteur de l'attique les bandes de pierre verticales formant pilastres se terminent par des mufles de lions portant dans leur gueule des animaux et des rubans, rappelant le métier de drapier du propriétaire[7].

La partie centrale (la plus ancienne et la plus caractéristique de la folie) est composée, au rez-de-chaussée, d'un vestibule et de trois salons.

Dans le vestibule se trouve un escalier à double-révolution dont la fine rampe en fer forgé d'origine est due à Simon Pfaff de Pfaffenhoffen, il donne accès au premier étage du corps central où se trouvent deux petits appartements et un boudoir. Le visiteur est frappé par la légèreté de cet escalier, pourtant placé dans une pièce aux dimensions réduites.

Du vestibule on accède au salon rond, ou « salon d'été », pièce centrale qui a conservé ses lambris peints et des dessus-de-porte. Elle est éclairée par trois portes-fenêtres et offre une vue sur le jardin « à la française » et, plus loin, sur les allées du parc botanique. Les peintures originales ornant ses boiseries, qui n'ont jamais été restaurées, représentent des fontaines, des brûle-parfums et des œufs d'autruche qui auraient été inspirés par un cadeau de la reine Marie-Antoinette (on sait que Madame van Robais fut invitée à Paris par Marie-Antoinette en 1784 et, à son retour, fit repeindre le salon d'été dans le style "pompéïen" qui était alors la dernière mode parisienne[8]).

Son plafond est un ciel orné au centre de « l'aigle de Washington », en hommage au baron Jean de Kalb, époux de Anne Élisabeth Émilie van Robais et héros de la Guerre d'indépendance des États-Unis (il est mort en 1780 des suites de blessures reçues à la bataille de Camden).

Cette pièce est encadrée respectivement par la salle à manger et le « salon d'hiver ».

Le parc du château de Bagatelle de 11 ha se compose de plusieurs ensembles :

  • un jardin à la française datant du XVIIIe siècle ;
  • un jardin à l'anglaise conçu de 1810 à 1847 lorsque le parc fut agrandi de 10 hectares ;
  • un arboretum ;
  • un potager.

Le jardin à la française entoure le château, avec à l'ouest un boulingrin planté de parterres de rosiers et à l'est un alignement de tilleuls. La grande pelouse est agrémentée d'un bassin de 54 mètres de long.

Le jardin à la française est prolongé par un parc paysager à l'anglaise, avec une collection d'arbres rares et anciens : érable de Montpellier âgé de 150 ans, hêtre à feuilles de fougère âgé de 200 ans, hêtre tricolore âgé de 200 ans, Ginkgo biloba âgé de 200 ans... Des topiaires remarquables : lapin de 6 mètres de haut et chat en Buxus sempervirens... Un petit pavillon du XIXe siècle, un kiosque, une fontaine, des statues... complètent l'aménagement du parc.

Beffroi d'Abbeville


Le beffroi d'Abbeville, construit en 1209, est l'un des plus anciens beffrois de France. Classé depuis le 15 juillet 2007 au patrimoine mondial de l’UNESCO, il est constitué d'une tour de 27 mètres de haut dont les murs ont 2,30 mètres d'épaisseur à sa base. Le beffroi abrite le musée Boucher-de-Perthes depuis 1954. W
Téléphone : 03 22 24 08 49
Horaires : 
Construction : XIIIe siècle
Le beffroi est l'un des plus anciens de France : sa construction commence au début du 13ème siècle. Il affirme à cette époque l'indépendance de la cité face aux pouvoirs seigneurial et religieux et symbolise le pouvoir communal. Après avoir été le cœur de l'hôtel de ville d'Abbeville pendant plusieurs siècles, touché par les bombardements de mai 1940, il est intégré à la reconstruction du musée Boucher-de-Perthes en 1954. Il est inscrit au titre des Monuments historiques depuis 1926 et au Patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2005 dans le bien sériel "Beffrois de Belgique et de France". des visites commentées sont organisées régulièrement durant la saison.


 

Beffroi de Boulogne-sur-Mer


Le beffroi de Boulogne-sur-Mer est un ancien donjon érigé au XIIᵉ siècle à Boulogne-sur-Mer, pour le premier château comtal connu. Il est situé place Godefroy-de-Bouillon. Le beffroi fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 10 juin 1926. 
Téléphone : 03 21 87 80 80

Construction : XIIIe siècle
Hauteur : 37 m

 Le beffroi de Boulogne-sur-Mer est un ancien donjon érigé au XIIe siècle à Boulogne-sur-Mer, pour le premier château comtal connu. Il est situé place Godefroy-de-Bouillon. Le beffroi fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [2].

Sa construction serait attribuée à Renaud de Dammartincomte de Boulogne de 1191 à 1214, l'un des plus puissants seigneurs du royaume, qui s'opposa plusieurs fois au roi de France Philippe Auguste. Ce donjon est donc le dernier vestige de ce château comtal, complété par d'autres bâtiments sûrement plus confortables et spacieux et sans doute bâtis en bois.

Philippe Hurepel, qui succéda à Renaud de Dammartin, acheva son château qui s'éleva sur un autre site à l'angle oriental de l'enceinte urbaine. Il céda donc son donjon devenu inutile aux bourgeois de la haute ville et qui en firent leur beffroi.

Le beffroi avait pour fonction d'accueillir la cloche qui rythmait le temps de la vie sociale, d'offrir un abri sûr pour le sceau, la Charte et autres documents, biens précieux de la commune. La tour, face à celle du seigneur et de l'église symbolisait une certaine valeur : liberté de la commune et affirmation du pouvoir échevinal. Malgré son architecture impressionnante, le beffroi dissimulait un pouvoir faible.

En 1268, les bourgeois refusant de payer le subside levé pour payer la croisade, Louis IX supprima la charte communale, brisa le sceau ainsi que la cloche communale et le beffroi, qui fut détruit en partie. L'année suivante fut celle de sa reconstruction, grâce aux privilèges communaux à l'époque rétablis. C'est probablement de cette époque que date l'étage du beffroi, celui qui loge les cloches[3].

L'étage octogonal, que l'on connaît aujourd'hui fut établi au début du XVIIIe siècle par l’ingénieur Martinet[précision nécessaire] pour remplacer une flèche en ardoise détruite en 1712 par un incendie. Avant cela, le beffroi avec cette flèche en charpente et en ardoise, cantonnée par quatre petites flèches qui s'élevaient au-dessus des échauguettes d'angle datant du Moyen Âge, devait être semblable à celui de Douai.

Le beffroi fut le seul monument historique de la ville épargné durant les terribles bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Depuis 2005, le beffroi est inscrit, au même titre que d'autres beffrois de la région, au patrimoine mondial de l'humanité.

le beffroi de Béthune


 Le beffroi de Béthune est situé dans la ville de Béthune, dans la région des Hauts-de-France, en France. Le monument est classé monument historique en 1862. Il fait partie des 23 beffrois classés au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2005, intégrant la liste des beffrois de Belgique et de France. Wikipédia

Hauteur : 33 m
Étages : 3
Téléphone : 03 21 52 50 00

Construction : 1388

Le beffroi de Béthune est situé dans la ville de Béthune, dans la région des Hauts-de-France, en France.

Le monument est classé monument historique en 1862[2]. Il fait partie des 23 beffrois classés au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2005, intégrant la liste des beffrois de Belgique et de France.

Symbole de la ville de Béthune, il trône au centre de la Grand-Place depuis 1388, date de sa construction[3].Le beffroi au Moyen-Âge.

Le premier beffroi de Béthune est bâti en 1346. Construit en bois, il est détruit dans un incendie. En 1388, au cœur de la guerre de Cent ans, le marquis Guillaume Ier de Namur autorise une reconstruction de l'édifice en grès afin d'établir un bâtiment plus robuste[4]. En 1437, un troisième étage est ajouté, un carillon de six cloches en 1546 par les échevins.

Le beffroi à l'Époque moderne.

En 1553Charles Quint, qui a pris la ville, complète le carillon par des cloches de Thérouanne[5].

La Halle aux draps située autour de l'édifice se voit détruite dans un incendie en 1664. Endommagée, la Halle est totalement détruite, laissant le beffroi seul et isolé au centre de la place.

À partir du XVIIIe siècle et jusqu'aux destructions de la Première guerre mondiale, le beffroi est enserré dans un pâté de maisons[3].

En 1773, le carillon de 6 cloches est remplacé par 36 nouvelles cloches par Philippe le Corsin, campaniste[5]

Le beffroi lors de la Première Guerre mondiale et sa reconstruction.
En 1914, la Première Guerre mondiale éclate. La ville de Béthune se retrouve au cœur du conflit pendant 4 années et laisse un guetteur dans le monument afin de prévenir tout incendie éventuel de l'édifice. En mai 1918, des bombardements détruisent le campanile et le carillon. Cependant, le monument résiste aux bombardements et à l'incendie qui lui succède grâce aux habitations l'entourant[6].

Il est décidé de laisser le beffroi seul, au centre de la Grand-Place, malgré la proposition de Louis-Marie Cordonnier, alors chargé de la réhabilitation du centre-ville, d'y joindre l'hôtel de ville. La reconstruction se fait sous l'autorité de Paul Degez et des monuments historiques afin de le reproduire à l'identique. En 1921, la reconstruction commence par la réfection de la toiture et du campanile. En 1923, la réfection des façades débute à son tour. Les pierres dégradées sont remplacées par des pierres en grès de l'ancienne église Saint-Vaast, détruite pendant le conflit mondial[7].

Beffroi de l'Hôtel de Ville d'Arras


L'hôtel de ville d'Arras est un bâtiment de la commune d'Arras dans le Pas-de-Calais, en France. Tout comme le beffroi, il s'agit d'un monument historique. La construction de l'hôtel de ville a débuté en 1501. L'emplacement a été choisi sur la Petite Place car le beffroi y était également en construction. Wikipédia
Emplacement : Place des Héros


 

Le beffroi d’Aire-sur-la-Lys : un chef-d’œuvre baroque


Le beffroi d'Aire-sur-la-Lys est un monument faisant partie du patrimoine d'Aire-sur-la-Lys. Construit une première fois en 1355, reconstruit entre 1716 et 1724, il a été classé au titre des monuments historiques en 1947 en compagnie de l'hôtel de ville attenant. Wikipédia
Hauteur : 58 m
Téléphone : 03 21 39 65 66

Le beffroi de Calais : une fusion de styles architecturaux

 unesco patrimoine

Hôtel de Ville, Calais © Yannick Cadart – CD62
patrimoine centre ville arbre espace vert unesco

Le beffroi de Calais : une fusion de styles architecturaux

Le Beffroi de Calais domine la ville du haut de ses 75 mètres, offrant un panorama exceptionnel sur le port et la Manche. Il incarne l’histoire et l’identité de Calais, symbolisant la fusion avec Saint-Pierre en 1885.

Construit au début du XXe siècle en association avec l’Hôtel de Ville, il est l’œuvre de l’architecte Louis Debrouwer, qui mêle harmonieusement le style flamand et la Renaissance française. Sa structure en béton armé, habillée de briques rouges et de pierres blanches, témoigne de son caractère à la fois robuste et élégant.

L’ascension jusqu’au chemin de ronde, situé à 55 mètres de hauteur, réserve une belle expérience. En gravissant les 175 marches – ou en empruntant l’ascenseur – les visiteurs découvrent de gigantesques cadrans d’horloge ainsi qu’un carillon électronique rythmant la vie des Calaisiens. Une fois au sommet, le regard embrasse la ville à 360°, survolant le jardin à la française et la célèbre statue des Bourgeois de Calais de Rodin. Quatre chevaliers dorés, postés aux quatre points cardinaux, veillent fièrement sur la ville, tandis qu’une girouette en forme de dragon se dresse au sommet.

Accessible aux personnes à mobilité réduite, la visite guidée de 30 minutes permet d’explorer ce joyau architectural et d’apprécier son riche patrimoine intérieur, où l’Art déco se dévoile à travers des ferronneries, des vitraux historiques et un majestueux escalier en marbre de Carrare.

Monument incontournable de Calais, le beffroi est un lieu idéal pour admirer la ville sous un nouvel angle et immortaliser la beauté de ce patrimoine d’exception.

L’hôtel de ville de Calais est situé place du Soldat Inconnu à Calais. Son beffroi est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2005.