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dimanche 30 mars 2025

le beffroi de Béthune


 Le beffroi de Béthune est situé dans la ville de Béthune, dans la région des Hauts-de-France, en France. Le monument est classé monument historique en 1862. Il fait partie des 23 beffrois classés au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2005, intégrant la liste des beffrois de Belgique et de France. Wikipédia

Hauteur : 33 m
Étages : 3
Téléphone : 03 21 52 50 00

Construction : 1388

Le beffroi de Béthune est situé dans la ville de Béthune, dans la région des Hauts-de-France, en France.

Le monument est classé monument historique en 1862[2]. Il fait partie des 23 beffrois classés au patrimoine mondial de l'UNESCO en 2005, intégrant la liste des beffrois de Belgique et de France.

Symbole de la ville de Béthune, il trône au centre de la Grand-Place depuis 1388, date de sa construction[3].Le beffroi au Moyen-Âge.

Le premier beffroi de Béthune est bâti en 1346. Construit en bois, il est détruit dans un incendie. En 1388, au cœur de la guerre de Cent ans, le marquis Guillaume Ier de Namur autorise une reconstruction de l'édifice en grès afin d'établir un bâtiment plus robuste[4]. En 1437, un troisième étage est ajouté, un carillon de six cloches en 1546 par les échevins.

Le beffroi à l'Époque moderne.

En 1553Charles Quint, qui a pris la ville, complète le carillon par des cloches de Thérouanne[5].

La Halle aux draps située autour de l'édifice se voit détruite dans un incendie en 1664. Endommagée, la Halle est totalement détruite, laissant le beffroi seul et isolé au centre de la place.

À partir du XVIIIe siècle et jusqu'aux destructions de la Première guerre mondiale, le beffroi est enserré dans un pâté de maisons[3].

En 1773, le carillon de 6 cloches est remplacé par 36 nouvelles cloches par Philippe le Corsin, campaniste[5]

Le beffroi lors de la Première Guerre mondiale et sa reconstruction.
En 1914, la Première Guerre mondiale éclate. La ville de Béthune se retrouve au cœur du conflit pendant 4 années et laisse un guetteur dans le monument afin de prévenir tout incendie éventuel de l'édifice. En mai 1918, des bombardements détruisent le campanile et le carillon. Cependant, le monument résiste aux bombardements et à l'incendie qui lui succède grâce aux habitations l'entourant[6].

Il est décidé de laisser le beffroi seul, au centre de la Grand-Place, malgré la proposition de Louis-Marie Cordonnier, alors chargé de la réhabilitation du centre-ville, d'y joindre l'hôtel de ville. La reconstruction se fait sous l'autorité de Paul Degez et des monuments historiques afin de le reproduire à l'identique. En 1921, la reconstruction commence par la réfection de la toiture et du campanile. En 1923, la réfection des façades débute à son tour. Les pierres dégradées sont remplacées par des pierres en grès de l'ancienne église Saint-Vaast, détruite pendant le conflit mondial[7].

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