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samedi 22 mars 2025

Château de la Pilule

 

Ce château, construit en 1931 dans un style mêlant le néo-classique et le néo-XVIIIe siècle, est le témoin d’une activité industrielle qui fut florissante à Saint-Quentin depuis le XIXe siècle jusqu’aux années 1960, La réalisation de l’ensemble est soignée. Les façades, toutes différentes, apportent une scansion intéressante. La maison est, par ailleurs, implantée au coeur d’un parc dont la partie dessinée est caractéristique du renouveau des jardins réguliers dans les années 1930. 

Le monument est inscrit au titre des monuments historiques en 2005. 

 Château de la Pilule, 110 Av. de la République, 02100 Saint-Quentin

  

Château de la Muette

 

Château présent depuis le XIIe siècle. Au milieu du XVIe siècle, transformation du château-fort en maison de plaisance. La création d'un parc et de jardins fait disparaître les élévations de la demeure médiévale. Au XIXe siècle, morcellement de la propriété et modifications dans le plan et les élévations. Le château de la Muette a conservé son implantation en surplomb ainsi que la majeure partie de son aménagement défensif étagé. 

 Éléments protégés MH: le parc et le jardin du château, composé des vestiges de l'enceinte médiévale et de ses terrasses, des caves médiévales, des murs de soutènement, de clôture, des pavillons, de la tourelle d'angle, du colombier et des sols qu'ils renferment : inscription par arrêté du 27 décembre 2004. 

 château de la Muette 02600 Largny-sur-Automne 

Téléphone : 06 45 50 84 76 

 

Propriété Castellant

 

En 1891, le journaliste Auguste Castellant acquiert un terrain et y créé un jardin dédié à Jean-Jacques Rousseau. Le nom des Charmettes fait référence à la propriété du philosophe à Chambéry. Le jardin s'organise autour d'une maison d'habitation construite entre 1827 et 1830. 

 Eléments protégés : Le domaine, à savoir : le parc, ses fabriques et la statuaire en totalité, et la maison d'habitation, façades et toitures (cad. A 196, 199, 200, 1193) : inscription par arrêté du 11 septembre 2008 

Propriété Castellan, Le Bourg, 02600 Largny-sur-Automne

  

Château de Louâtre

 

Ce château, à l'époque de sa construction, était sous la dépendance d'une seigneurie sans faste depuis le Moyen Age et morcelée depuis longtemps. C'est d'elle que Jean d'Estrées acquit le tiers de la seigneurie. La décoration de boulets sur les fenêtres, atteste la présence du grand Maître de l'artillerie qui en abandonnera la construction avant son achèvement afin d'entreprendre celle du château de Coeuvres. Les pierres d'attente d'une aile, qui aurait dû être l'aile centrale, se voient contre la tour ainsi que sur une porte qui ne remplit jamais son objet. Aujourd'hui, le château se compose d'un corps de logis rectangulaire flanqué d'une tourelle d'escalier, héritière des tourelles octogonales des demeures du début du XVIe siècle, mais différente en ce sens que c'est un quadrilatère, coiffé d'une flèche en pierre en forme de pyramide. Le pignon nord du logis, présente deux fenêtres rectangulaires superposées, à meneau cruciforme. La frise de l'entablement est ornée de deux rangs de boulets et d'un petit au centre. Le grand intérêt de cette demeure réside dans l'originalité et l'élégance de sa décoration, très géométrique, très sobre, déjà assez classique. Elle permet d'identifier Jean d'Estrées, grand maître de l'artillerie au XVIe siècle et de dater approximativement la construction comme étant du XVIe siècle. 

 Éléments protégés MH: les parties du XVIe siècle comprenant la façade Nord du corps de logis, la tour d'escalier, les deux cheminées : inscription par arrêté du 8 février 1928. 

 château de Louâtre 02600 Louâtre

   

Château de Mazancourt

 

Château construit au XVIe siècle, dans la première moitié du XVIIe siècle il subit une complète réfection à l'exception d'une tourelle qui est conservée; un colombier est édifié en 1721, porte la date, d'après un historien régional, des parties agricoles consistant en remises et granges auraient été édifiées en 1794 ; l'aile nord de ces bâtiments agricoles, et une petite demeure à l'est du château, représentées sur le cadastre de 1835, ont été détruites postérieurement, à une date inconnue; dans le premier quart du XXe siècle, les propriétaires successifs du château, dont l'écrivain Henri Bataille, y ont apporté des modifications ; c'est alors que furent édifiées dans le parc une étable en forme de hutte, destinée à des lamas et deux rangées de colonnes doriques, le château a servi de ferme de 1930 à 1960 environ et a repris aujourd'hui sa destination primitive. Château bâti sur une terrasse à laquelle on accède par un escalier isolé en équerre en maçonnerie et donnant sur un parc dans lequel se trouve un escalier droit isolé. Il comprend un sous-sol voûté en berceau, un étage carré desservi par un escalier dans oeuvre tournant à retours avec jour en maçonnerie, et un étage de comble. Il est couvert de toits à croupe, de toits en pavillon et d'un toit polygonal ; colombier en moyen appareil, couvert d'un toit polygonal en tuile plate aile est des communs construite en moellon couverte d'un toit à croupe et pignon découvert, d'un toit à demi croupe et pignon couvert, principalement en tuile plate; fabrique de jardin consistant en 28 colonnes toscanes en brique masquée par un enduit; étable pour les lamas en bois et torchis couverte d'un toit polygonal en tuile plate. 

 Éléments protégés MH: le portail d'entrée, les façades et les toitures du château, du colombier et de la hutte à chevaux, le mur de soutènement de la terrasse, le bâtiment de la ferme à l'exclusion de la partie ajoutée, le grand escalier avec sa rampe et le grand salon avec son décor : inscription par arrêté du 30 avril 1982. 

 château de Mazancourt, rue du Château, 02600 Vivières

  

Château de la Plesnoye

 

Le manoir de 1665 comportait un corps de logis rectangulaire à deux étages comportant chacun sept ouvertures côté sud et six côté nord. La façade nord est accostée de deux tourelles rondes autrefois percées d'archères. La façade sud est encadrée par deux avant-corps. L'intérieur a été entièrement transformé au début de ce siècle. Deux ailes d'inégale importance ont été accolées au XVIIIe siècle. Elles sont également en brique avec un toit à la Mansard. Sur les tourelles, on note un décor de briques vernissées aux motifs de coeur et de croix de Saint-André. Bon exemple d'architecture nobiliaire rurale du XVIIe siècle en Thiérache. Cet édifice civil possède bon nombre d'affinités avec les églises fortifiées de Thiérache, tant au niveau de son architecture que dans son décor extérieur (corniches, motifs de briques). C'est également un élément significatif de l'architecture de brique de cette époque. 

 Éléments protégés MH: les façades et les toitures : inscription par arrêté du 14 octobre 1985. 

 château de la Plesnoye 02260 Englancourt

   

Château de Quierzy

 

Il y avait dans cette localité de Quierzy un palais des rois carolingiens. Charles Martel y mourut, Pépin le Bref devant les grands de son royaume assemblés, promit au pape de lui restituer sa puissance temporelle. Ce dernier était présent. Charlemagne y résida plusieurs fois et y reçut aussi le pape. Enfin Charles le Chauve y séjourna très souvent, s'y maria, y tint huit conciles et y édicta le célèbre capitulaire de Quierzy créant la féodalité. Mais ce très important palais fut détruit par les Normands à la fin du IXe siècle. Par la suite, aux XIe et XIIe siècles, un château fort remplaça le palais et les seigneurs de Quierzy jouèrent un grand rôle: ils étaient avoués de l'abbaye Saint Jean de Laon. Cette seigneurie passa aux Montmorency-Breteuil et ensuite aux Royer. Enfin les d'Halluin venant de Flandre construisirent le château actuel. La façade tournée vers le jardin et la route comprend une porte, surmontée d'un arc surbaissé et d'une niche de statue, et une lucarne avec fenêtre à meneaux, pourvue d'un fronton très décoré, encadrée de deux pilastres se terminant par des pinacles. Du côté de la rivière, la façade présente des contreforts et deux tourelles de base carrée, l'une pourvue d'une fenêtre à meneaux, l'autre surmontée d'un pignon, et reposant sur un arc de décharge. 

 Éléments protégés MH : les façades et les toitures : inscription par arrêté du 8 février 1928. 

 château de Quierzy 02300 Quierzy

  

Château de Vadancourt

 

Guy Félix de Pardieu, comte, seigneur de Vadancourt, de Bray Saint Christophe et Bracheux fit partie de la liste des États généraux de 1789, tandis que la ville de Saint-Quentin était représentée par l'abbé Marolles. Le château d'origine a été construit en surplomb de la rivière l'Omignon. À l'origine, il comportait une terrasse avec un impressionnant escalier à balustres. Il était composé d'un haut pavillon de trois niveaux avec balcon côté parc, et à l'arrière une aile se raccordant au logis. Celui-ci présentait un avant-corps central d'une travée, avec une porte cintrée au rez de chaussée, un balcon ouvrant sur la fenêtre du premier étage, le tout surmonté d'un attique couronné d'un fronton courbe percé d'un oculus. En 1917 lors de la Première Guerre mondiale, délabré, soumis aux bombardements allemands, il a été détruit. Le château, réquisitionné, fut le lieu de la 1re Compagnie du Zivilarbeiter bataillons 24. 500 prisonniers récalcitrants furent enfermés dans le château délabré, sous les ordres du lieutenant Wetzel. La région a subi d'énormes dégâts car le village a été le témoin des plus grands combats, et se souvient de la bravoure des Anglais. 

 château de Vadancourt 02490 Maissemy 

Téléphone : 03 23 66 51 41 

 

Château de Jouaignes

 

La famille des Fossés d'Arcry possède la seigneurie de Jouaignes à partir de 1580 et fait probablement reconstruire dans les premières décennies du siècle suivant le château flanqué de deux pavillons d'angle, en réutilisant au moins en partie les soubassements voûtés d'un logis plus ancien. Eustache III des Fossés aurait remanié le château vers 1720 (élévations, comble brisé), avant que son fils Eustache IV ne le prolonge vers 1750 d'une petite aile plus basse au nord. Dans l'axe de cette dernière construction, un petit colombier surélevé est érigé à la même époque comme fabrique de jardin. La famille de Laurès, héritière du domaine peu après, ajoute au milieu du XIXe siècle le pavillon bas en brique abritant un salon qui flanque le pignon sud. Les communs et la ferme du château forment aujourd'hui deux propriétés indépendantes. Le logis est composé de trois parties distinctes correspondant à trois campagnes de construction. Le corps principal est formé d'un rez-de-chaussée et d'un étage sur soubassement et sous comble brisé. Il est flanqué de deux pavillons d'angle de même élévation, couverts en pavillon. L'aile latérale nord, plus basse et plus étroite, comporte un rez-de-chaussée et un comble sous toit brisé. Le pavillon en brique en rez-de-chaussée ajouté au sud est couvert en terrasse. Le bâtiment a gardé certains aménagements et dispositions anciennes (escalier, plusieurs pièces du rez-de-chaussée et des chambres du premier étage), malgré les modifications des XIXe et XXe siècles. Le linteau de la porte d'entrée porte l'inscription: "CAVEAS NI QUID NIMES", celui de la porte de la façade arrière porte l'inscription tirée des "Bucoliques" de Virgile: "O MELIBOE, DEUS NOBIS HAEC OTIA FECIT", ajouts probables du XVIIIe siècle qui soulignent le caractère agreste de la demeure. Le petit colombier sur pied, conçu comme une fabrique de jardin, agrémente ce château classique. 

Le monument est inscrit au titre des monuments historiques en 1982. 

château de Jouaignes, 1 rue Horle-Coquin, 02220 Jouaignes

   

Château d'Arranceau

 

C'était à l'origine une grange de l'abbaye cistercienne de Foigny, au nord de Vervins. Mais en 1586 les cisterciens vendirent cette grange au seigneur d'Arrancy du Glas. Celui-ci fit édifier le château qui existe encore. En 1664, les cisterciens firent jouer la clause de rachat prévue en 1586. La tour, construite à la fin du XVIe siècle par le seigneur d'Arrancy, se trouve à l'angle de la clôture du château. Elle est de base carrée. 

 Éléments protégés MH: le donjon et les deux cheminées du XVIIe siècle du corps de logis : inscription par arrêté du 28 juin 1927. 

 château d'Arranceau 02860 Arrancy

   

Château de Chambly

 

Les seigneurs de Bosmont furent d'abord les seigneurs de Montchâlons (au sud de Laon et pas loin de cette ville) du XIIe au XIIIe siècle. Les sires de Coucy (branche cadette de Vervins) en héritèrent du XIIIe au XIVe siècle. Ensuite ce domaine échut aux seigneurs de La Bove près du chemin des Dames. Les Chambly l'achetèrent au XVIe siècle. La fille du dernier Chambly se maria au comte de la Tour du Pin de la Charce. A la Révolution son fils fut guillotiné et ses biens confisqués en 1794. Ses enfants récupérèrent le château et ses descendants le possèdent toujours aujourd'hui. Le château actuel fut construit par François de Chambly en 1661, date figurant sur la façade. Malgré la date, il est encore de style Louis XIII, les murs étant en brique, mais les fenêtres et les portes étant encadrées de pierres de taille avec chaînages verticaux en harpe, les grandes pierres alternant avec les petites pierres. Malheureusement, l'intérieur a dû presque entièrement être refait après la deuxième guerre mondiale par suite d'un incendie. 

 Éléments protégés MH: les façades et les toitures des communs, les douves : inscription par arrêté du 8 décembre 1966. Les façades et les toitures du château : inscription par arrêté du 14 octobre 1970. 

 château de Chambly 02250 Bosmont-sur-Serre

   

Château de Quincy-sous-le-Mont

 

Le château a appartenu à des hobereaux locaux dont on ne connaît les noms qu'à partir de 1670, ce qui ne donne pas celui des constructeurs puisqu'on peut dater l'édifice du début du XVIe siècle. Actuellement aménagé en ferme, il comprenait à l'origine un corps de logis flanqué de deux ailes perpendiculaires qui encadraient une cour d'honneur. Le corps de bâtiment principal est divisé par un passage voûté d'ogives reliant la cour d'honneur avec le jardin. On remarque que les claveaux des voûtes de ce vestibule portent sous des badigeons, des traces de peinture ocre qui remontent à la construction. Une tour octogonale est accolée à la façade donnant sur le jardin. Recouverte d'un dôme sous lanternon à pans coupés, elle est décorée de coquilles faisant dais à d'hypothétiques statues absentes. Dans sa partie supérieure, à gauche, elle est flanquée d'une tourelle annexe, cylindrique, desservant les combles du logis principal. L'aile droite de la cour d'honneur, légèrement postérieure au logement, est décorée de six médaillons aveugles et aujourd'hui bouchés. Enfin le colombier, qui a cette particularité de ne pas être circulaire, mais à arêtes en spirales. 

 Éléments protégés MH: les parties du XVIe siècle comprenant les salles et le passage voûtés ainsi que la tour avec tourelle: inscription par arrêté du 3 juin 1927. 

 château de Quincy sous le Mont 02220 Quincy-sous-le-Mont

   

Château de Paars

 

Le château de Paars a été construit à la fin du XVIIIe siècle. Un portail de pierre en demi lune est prolongé de l'allée qui conduit au château dont les façades ordonnancées sous comble brisé sont caractéristiques de l'architecture classique. Perpendiculaires à l'axe du château, les communs s'élèvent au fond de la basse-cour, fermée d'une grille centrale et d'un mur bahut. Deux ailes basses, flanquant le colombier central de plan carré, abritent la grange d'une part, ies écuries et la remise d'autre part, cet ensemble constitue l'exemple le plus abouti de communs de châteaux ou de fermes seigneuriales des XVIIe et XVIIIe siècles en Soissonnais. 

 Éléments protégés MH: les façades et les toitures du château, l'escalier intérieur avec sa rampe, le lavoir en totalité: inscription par arrêté du 11 juin 1980. Les communs comprenant la basse-cour avec son mur et sa grille de clôture, les façades et les toitures des bâtiments formant le colombier, la grange, la remise, l'écurie et la maison dite du jardinier, le portail d'entrée avec sa grille, sa demi-lune et ses chasse-roues, ainsi que le mur de clôture, le jardin : inscription par arrêté du 14 octobre 2002. 

 Adresse : 2 Rue de Monseigneur Dauger, 02220 Paars

 

Château de l'Étang

 

Les parties les plus anciennes de ce château appartiennent certainement au Moyen-âge, mais il a été modifié par la suite, notamment aux XVIe et XVIIe siècles, sans que son plan d'ensemble originel en soit toutefois affecté. Au XVIIe siècle il a été plus ou moins mêlé aux combats qui ont opposé les Français et les Espagnols, ainsi en 1655, la cavalerie espagnole commandée par Condé l'a occupé. Le plan d'ensemble du château dessine un polygone à neuf côtés qu'entouraient des douves encore visibles. Ses courtines étaient flanquées de tours partant de fond ou montées en encorbellement. Précédée par un petit pont de pierre puis un pont-levis, la porte d'entrée s'ouvre entre deux de ces tours ; leur base est constituée par un soubassement de grès que surmontent quelques assises de pierre blanche; au dessus d'un cordon saillant, le reste du mur a été monté en briques qui présentent des dessins réticulés. L'entrée présente un arc surbaissé inscrit dans un cadre rectangulaire ; les armoiries qui la surmontaient ont été martelées à la Révolution. A droite du bâtiment d'entrée, entre sa tour et celle flanquant l'angle suivant, un logis a été aménagé au XVIIe siècle ; son rez-de-chaussée est en pierre, son étage en brique, sauf les encadrements des baies, et un décor réticulé y a été appliqué. La demeure ne manque pas d'allure; ses deux tours d'entrée avec leurs bouches à feu et son plan d'ensemble méritent de retenir l'intérêt. 

 Éléments protégés MH: la porte d'entrée fortifiée : inscription par arrêté du 28 juin 1927. 

 Adresse : 618 Rue de l'Estang, 02120 Audigny

   

Château de La Fère

 

Ce château fut précédé par un château fort féodal construit par les célèbres sires de Coucy qui étaient seigneurs de La Fère dès le XIe siècle et jusqu'au XIVe siècle. Cette seigneurie passa par mariage dans la famille de Bar (le duc), puis dans celle de Luxembourg. Marie de Luxembourg était l'arrière-petite-nièce de Jean de Luxembourg qui livra Jeanne d'Arc aux Anglais. Elle était la fille du connétable de St Pol qui périt décapité en place de Grève à paris pour avoir voulu jouer double jeu entre Louis Xl et Charles le Téméraire. Elle fut également l'arrière-grand-mère du roi Henri IV par son mariage avec François de Bourbon, duc de Vendôme. C'est elle qui fit construire au XVIe siècle le château actuel. Au XVIIe siècle, le Cardinal Mazarin, puis son neveu le duc de Mazarin devinrent "engagistes" du château. Enfin en 1766, La Fère passa dans l'apanage du duc d'Orléans. A l'origine, il se composait de quatre ailes rectangulaires entourant une cour intérieure carrée. Il ne reste plus que l'aile du nord, la plus proche de l'église. En effet, l'installation de l'école d'artillerie, au XIXe siècle, a achevé de modifier tout l'intérieur de cette aile, il ne subsiste que la magnifique salle gothique flamboyante. 

 Éléments protégés MH: la façade de l'escalier Est, la salle intérieure voûtée sur croisée d'ogive au rez-de-chaussée: classement par arrêté du 14 septembre 1965. Les façades et les toitures du château, les caves, les sols archéologiques : inscription par arrêté du 19 janvier 1994. 

 château de La Fère 02800 La Fère

   

Château de Branges

 

La construction de l’édifice, simple maison forte, débute au XIVe siècle par la décision de la maison des Rossillon, puissante famille du Dauphiné. Au XVe siècle, la famille est dépossédée de ses terres par le roi de France Louis XI qui la remet à Imbert de Baternay qui agrandit le bâtiment d'origine en faisant construire l'aile est, flanquée d'une tour en poivrière. Plus tard, Diane de Poitiers, fille de Jeanne de Baternay, épouse Jean de Poitiers et favorite du roi de France Henri II, possède quelque temps les terres de Brangues et du Bouchage. 

L'édifice et son parc font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du 11 mars 1964, renouvelé et mis à jour le 6 février 2014 

Adresse : hameau de Branges, 02130 Arcy-Sainte-Restitue

  

Château de Villeneuve-Saint-Germain

 

Élevé à l'emplacement d'une ancienne abbaye de Célestins, le château a été reconstruit après la première guerre mondiale. Construit en brique et en pierre par l'architecte D'Hont pour la famille de La Rochefoucauld, le bâtiment reprend le parti des châteaux classiques. A l'intérieur, la salle à manger et la chapelle gardent un décor de style années 1925-1930. Quelques communs subsistent, en partie du XIXe siècle, et le mur d'une ancienne orangerie. La demeure se situe dans un domaine boisé clos. 

 Éléments protégés MH: le château, les façades et les toitures, les décors intérieurs des années 1930, en totalité (la salle à manger et la chapelle), les sols archéologiques correspondant à l'ancienne abbaye des Célestins, les murs de clôture y compris les portails : inscription par arrêté du 21 septembre 2006. 

 château de Villeneuve 02200 Villeneuve-Saint-Germain

   

Château de Puisieux-et-Clanlieu

 

Typique des édifices de la Thiérache, construit en 1782, c'est un bâtiment en briques et pierres dont l'originalité tient notamment à l'asymétrie des deux extrémités de sa toiture. La façade d'arrivée est constituée d'un corps de logis de cinq ouvertures sur chaque niveau et deux ailes en retour d'équerre. De très longs communs en pierre, datant de la même époque, encadrent la cour d'honneur. Les armes de la famille, visibles sur le fronton de la façade principale, sont "d'argent semé de fleurs de lys de sable". Leur devise est "Sustine et abstine". L'originalité du blason réside dans le fait que les fleurs de lys sont coupées en deux, afin de marquer que leur nombre est infini. 

Le monument est inscrit au titre des monuments historiques en 2008. 

Le Château 02120 Puisieux et Clanlieu

Téléphone : 03 23 60 90 16

 

Château de Pont-Saint-Mard

 

L'ancien château a été détruit au cours de la Première Guerre mondiale; il a été reconstruit dans un style régionaliste néo-normand sur l'emplacement exact de l'ancien château. Le parc et le jardin du château ont été recomposés par le paysagiste Louis Sulpice Varé dans les années 1850. Le parc, circonscrit dans les limites de la propriété du XVIIIe siècle, a gardé une structure et une composition intéressante avec des aménagements significatifs (serre, parc, potager, système hydraulique) il s'est enrichi à partir des années 1930 d'éléments de statuaire, d'essences végétales tandis que ses allées de circulation étaient simplifiées. 

 Éléments protégés MH: le parc, le jardin potager, les murs de clôture : inscription par arrêté du 14 octobre 2002. Les façades et les toitures de la maison de maître et la serre ancienne, en totalité, telles que délimitées sur le plan : inscription par arrêté du 13 mai 2019. 

 château de Pont Saint Mard, 17 rue du Général Mangin, 02380 Pont-Saint-Mard

   

Château de Villers-Hélon

 

Château bâti au XVIe siècle, sans doute à l'emplacement d'un précédent édifice. Au XVIIe siècle, les baies sont élargies et les souches de cheminée refaites. Dans le quatrième quart du XVIIIe siècle, le propriétaire fait modifier la façade, élever l'aile basse et dessiner le parc. Après 1884, le propriétaire comble les douves et remplace la toiture de la tour de la chapelle par une terrasse. La ferme a été également édifiée dans la première moitié du XVIe siècle, mais plusieurs bâtiments, dont le logis et la grange datent du quatrième quart du XVIIIe siècle, le parc du château et la ferme servent maintenant de camping. Château couvert d'un toit à croupe à l'exception des tourelles qui ont un toit conique et la tour une terrasse. Les communs ont un toit à longs pans brisés et croupe brisée et un toit à pignon couvert. La ferme : colombier à toit polygonal, le logis et plusieurs bâtiments agricoles ont un toit à croupe, d'autres bâtiments ont un toit à pignon couvert en tôle ondulée, le hangar central surmonté d'un étage en pan de bois et moellon a un toit à croupe en tuile mécanique. 

 Éléments protégés MH: les façades et les toitures du château, les douves, le pont de pierre donnant accès à la cour d'honneur, le lavoir : inscription par arrêté du 10 octobre 1995. 

 château de Villers, rue du château, 02600 Villers-Hélon