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samedi 5 avril 2025

 

Château du Riau

Le premier seigneur connu du Riau était en 1300 Pierre de Puychevalin, damoiseau. Il parait par la suite avoir été en possession des Breschard. Au XVe siècle, c'était une maison-forte, construite sur une motte carrée d'environ 25 mètres de large, dont le château actuel occupe encore l'emplacement. Il dépendait alors de la paroisse d'Aurouer. Guyot de la Périne était seigneur du Riau, en 1435 ; il avait épousé Marguerite de Blasson qui, veuve en 1444, en rendit hommage pour ses deux enfants Jean et Jeanne. Le 22 juin 1476 Charles Popillon, argentier du duc Jean II, s'en porta acquéreur. En effet, les enfants de Guillaume de Val et de dame Jehanne de la Pierre, seigneur du Riau, vendent à Charles Popillon et à Guillaume Dorgeret, écuyer, "un hostel, manoir, lieu et appartenances, appelé Hostel du Riaul". En 1487, il était seigneur du Riau et de Paray le Frésil. Le duc Pierre II octroya aux Popillon les droits de haute, moyenne et basse justice sur leurs terres du Riau. La famille y resta jusqu'à la fin du XVIIe siècle. En 1675, François, baron du Riau, se faisait appeler de Popillon. Le château appartient de nos jours à la famille Durye : les registres paroissiaux nous informent du mariage de Claude Durye, conseiller du roi en la châtellenie de Moulins, lui-même fils de Pierre, élu en l'élection de Nevers. 

 Éléments protégés MH: l'ensemble des terrains (ancien cadastre) : inscription par arrêté du 18 juin 1946. Les façades et les toitures du château et du bâtiment d'entrée; l'escalier de l'aile Ouest, à l'exclusion de la rampe; les douves avec leurs ponts; les grilles et le portails; le sol de la cour; le lavoir et les grange : classement par arrêté du 24 octobre 1977. Les façades et les toitures des communs et de la tour Sud-Ouest (pigeonnier); les granges du XVIIIe siècle et les trois cheminées du château : inscription par arrêté du 30 septembre 1991. 

 château du Riau 03460 Villeneuve-sur-Allier 

Téléphone : 04 70 43 34 47 


Château de Blanzat

L'ancienne maison-forte de Blanzat existe encore avec son bâtiment flanqué de deux tours. Le château actuel qui s'élève à proximité de l'ancienne maison-forte, est un bâtiment des XVIe et XVIIe siècles, élevé par la famille de Rouher. En 1506, Bienvenue Pille, veuve de Guillaume de Les Vaux, possède, avec Regnaud de Les Vaux et Glaude Charlys, "une motte ou était le grenier du duc de Bourbon, en laquelle y a édifié une grange, plus la motte de Fusse, qui jouxte la première, devers midi". En 1615 encore, lors de la saisie du château de Blanzat et de la Rivière, c'est Gilbert Rouher qui était seigneur de Blanzat. Il est probable qu'à cette époque, l'ancienne maison forte de Blanzat avait été délaissée et que seuls les droits seigneuriaux subsistaient. Dès lors, les deux terres de Blanzat et de la Rivière ne furent plus séparées. Achetées vers 1620 par François Chrétien, elles appartenaient au marquis d'Ussel au moment de la Révolution, et furent vendues comme biens nationaux. 

Éléments protégés MH: le domaine avec la ferme des Brosses et l'ancien château, dit "Petit Blanzat", les communs, le nouveau château, ses communs et le parc avec ses clôtures et bassins : inscription par arrêté du 11 octobre 2004. 

 château de Blanzat 03140 Chareil-Cintrat

   

Château de Fourchaud

Le nom Fourchaud semble provenir de « Fourche », puisque c'est là que se séparait la route gallo-romaine qui venait de Bourges et allait soit à Lyon, soit à Clermont-Ferrand. Les premières traces du château datent de 1351, où Jean Mareschal fait aveu de ses terres et de son château. Péronnelle de Cieux, veuve de Jean Mareschal, possède le château dans un acte de 1470. La famille Mareschal est toujours présente en 1560 puisque c'est Claude Mareschal (épouse de messire Antoine Pungsat, chevalier de l'ordre du roi et capitaine de 50 hommes d'armes des ordonnances du roi) qui le possède. Au début du XVIIe siècle, les Mareschal cèdent la place aux Hugon. Pierre Hugon, écuyer, était en 1625 sieur de Fourchaud, Givry, le Breuil et la Fouresthile. Sa femme est inhumée dans l'église de Besson. Ses descendants possèdent encore le château en 1741. En 1775, le marquis de Tilly, seigneur de Bostz, devient aussi seigneur de Fourchaud. Le château appartient aujourd'hui aux descendants de la maison de Bourbon-Parme, lointains héritiers de la famille Roussel de Tilly. 

La courtine ouest et la tour ronde ont été classées au titre des monuments historiques par arrêté le 30 mai 1932. Le jardin est inscrit au à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques dans le cadre d'une démarche tendant à lui accorder le label de jardin remarquable. 

Château de Fourchaud 03210 Besson 

   

Château de Saligny

Le château comporte un donjon du XIVe siècle, un corps de logis du XVe siècle surmonté de lucarnes Renaissance, lui-même flanqué d'une tour et d'une tourelle d'escalier et d'adjonctions du début du XVIIe siècle. La façade sur cour résulte d'un élargissement du début du XVIIe siècle, en avant de la façade gothique, les baies sont encore visibles à l'intérieur. Le pavillon d'entrée conserve les passages des bras du pont levis, et est suivi à l'est par un logis du XVIIe siècle. Au nord, prolongeant le corps de bâtiment principal, se situe le bâtiment des communs datant de 1604. L'ensemble des bâtiments dessine un fer à cheval autour de la cour intérieure. Les couronnements de la tour sud ouest et de la tourelle d'escalier sur cour ont été modifiés à l'époque moderne. A l'intérieur, présence d'une cheminée gothique et d'une cheminée Renaissance. Une fois franchi le pont qui enjambe les douves en eau, le regard se porte sur la partie la plus ancienne, la tour des Lourdins qui date des XIVe-XXe siècles. Fenêtres, lucarnes Renaissance ornent la façade donnant sur les douves. Saligny est un ancien fief qui paraît avoir appartenu à une famille éponyme, leur héritière épousa Hugues de Chastel, seigneur de Randan, que l'on voit en 1249 recueillir l'hommage lige d'Archambaud du Tremblay sur "une dîme et un cens" a la mesure de Dompierre, et leur petit-fils, Jean, prit le surnom de Lourdin. Les seigneurs de Saligny étaient également seigneurs de La Motte Saint Jean, en Bourgogne. En 1503, c'est l'écuyer Lourdin de Saligny, qui fait aveu à la duchesse de Bourbon de "son chastel le Salligny, mothe, fossé, maison, grange, coulombier, rentes, tailles et corvées." Marc Lourdin de Coligny-Saligny, né en 1524, fut responsable d'une partie des travaux d'agrandissement de la forteresse médiévale. Son fils continua son action, en compagnie de sa femme, soeur du maréchal de la Guiche. Le château demeura dans la famille jusqu'en 1756, date à laquelle il fut vendu à l'un des quatre frères Paris. Après diverses mutations, il entra en 1834 dans la famille Collas et appartient aujourd'hui aux d'Huriel de Bartillat. 

 Éléments protégés MH: le château en totalité, y compris le pavillon d'entrée, le jardin avec sa clôture, sa statue d'Hercule, les pièces d'eau avec leur système hydraulique, et les intérieurs avec leurs décors : inscription par arrêté du 7 avril 2008. 

 château de Saligny 03470 Saligny-sur-Roudon 

Téléphone : 04 70 42 21 32

   

Château de Beauvoir

Forteresse défensive qui occupait une situation importante sur les confins du Bourbonnais. Des constructions du XVe siècle, subsistent le mur d'enceinte flanqué de deux tours, une tour isolée et une tourelle, le tout relié par des constructions modernes. La porte fortifiée possède deux meurtrières à l'ouverture amovible. L'ouverture extérieure est bouchée par un ovoïde qui porte en son milieu un trou par lequel le guetteur pouvait tirer. Son tracé en équerre le différencie des autres châteaux de la région et l'ancienne tour de guet est typiquement de facture bourbonnaise. A gauche du château, un chemin longe les anciennes douves et débouche sur de très beaux jardins. 

 Éléments protégés MH: les parties du XIVe et XVe siècles comprenant le mur d'enceinte Nord avec ses deux tours et son corps de pont-levis, la tourelle d'escalier et la grosse tour Sud-Ouest : inscription par arrêté du 9 décembre 1929.

château de Beauvoir 03290 Saint Pourçain sur besbre 

Téléphone : 06 70 04 89 67


Château des Écossays

Au nord-ouest de la commune de Bresnay, se trouve le château des Écossais. Il est de plan rectangulaire, doté d'une tour octogonale en façade et de tours circulaires aux angles. On voit encore les douves qui sont sèches. La cour intérieure est délimitée par des communs, lesquels sont pourvus d'un pigeonnier. L'ensemble date de la fin du XVe siècle. Le propriétaire portait le nom du lieu, il était seigneur d'Escoussay. La famille est encore connue sous ce nom à la fin du XVe siècle, puisque Jehan et Charles d'Escoussay possèdent une terre avec justice dans les paroisses de Lucenay-sur-Allier et Bresnay, mais c'est Jehan Breschart qui, en 1503, détient en fief la "place forte d'Escousses en maisonnages, basse-cour, mothe, fossés, molin, estang, coulombier, garenne, prés, terre, vignes, buissons, boys, la mestairie Le Tremblay, estant, pasturages, cens, bourdelaiges, taillables, marciages, blés, corvées, dixmes, carpots, champarts...", pour plus de 100 livres de revenus annuels. Il est mentionné par Nicolas de Nicolay, son seigneur étant vassal du duc. Dans la seconde moitié du XVIIe siècle, ses propriétaires étaient des Meaulne. Louis Meaulne, avocat à Moulins, en 1654, était à la fois sieur des Écossais et de Champagnat. Il exerça également les fonctions de contrôleur général des gabelles en Bourbonnais et Auvergne (attesté en 1667). Après sa mort, Antoine Ferrand, écuyer, prit ces titres. En 1686, lui avait succédé François Burand. Marie Françoise Burand apporta par mariage la seigneurie à Michel Grangier de Boisdechamp ancien garde du corps, décédé en 1767 à 76 ans, les deux conjoints avaient 21 ans de différence, Marie Françoise mourut en 1772. Le logis rectangulaire à la haute toiture de tuiles plates est défendu par deux grosses tours rondes côté nord et une tourelle d'escalier à pans sur la façade sud. De l'époque médiévale, ont été également conservés les douves, le pigeonnier et une cheminée gothique. Construction des communs au XIXe siècle.

Éléments protégés MH: le château en totalité, y compris la grande salle avec sa cheminée, les douves, les communs, le parc avec sa clôture et le pigeonnier : inscription par arrêté du 9 avril 2001. 

 château des Ecossais 03210 Bresnay

   

Château de Gannat

Vers 1200 ou un peu plus tard, le château actuel est construit plus au nord, à la limite de la ville. Lorsque les bourgeois de Gannat obtiennent en 1236 une charte de franchises et que la ville est ceinturée d'une enceinte, le château s'appuie sur celle-ci, mais à l'extérieur des murs, près de la porte nord de la ville. 

 L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1926. 

 Adresse : 1-9 Rue Claude Hettier de Boislambert, 03800 Gannat

   

Château de Chavroches

Cette terre tire son nom d'une grotte sur laquelle serait élevé le château, Cavarupes. Pendant tout le XIIIe siècle, elle est tenue par les Comtes de Nevers qui en rendent hommage aux évêques de Clermont. Au début du XIVe siècle, Chavroches entre dans les possessions des ducs de Bourbon, qui y créent le siège de l'une des châtellenies de la province. Le château est construit sur une colline escarpée, sur une plateforme autrefois entourée de murailles dont il ne reste plus qu'une faible portion. La masse principale du château est constituée par le donjon rectangulaire, et par un bâtiment oblong transformé en habitation. L'enceinte subsiste par une courtine et deux tours ruinées, paraissant dater du XIVe ou XVe siècle. La poterne d'entrée se présente comme une tour rectangulaire percée d'une porte en plein cintre avec archivolte décorée de motifs floraux. Cette poterne est un des rares exemples d'architecture militaire fin du XIIe ou début du XIIIe siècle. Cet édifice était l'ancien siège d'une des châtellenies les plus prospères du Bourbonnais. 

 Éléments protégés MH: le château en totalité : inscription par arrêté du 9 décembre 1929. 

 château de Chavroches 03220 Chavroches

   

Château de la Souche

Château comprenant un système fortifié complexe, englobant une enceinte extérieure flanquée de tours, ceignant une basse-cour entourée de dépendances (grange, fournil, chapelle, moulin) et creusée d'une mare pavée ronde servant de réserve d'eau au Moyen Age, cette enceinte était garnie à l'origine d'une entrée à pont-levis. Le château donjon est doté d'une première enceinte plus réduite, flanquée de quatre tours rondes entourant une braie et défendue par des douves à l'origine franchies par un pont-levis remplacé aujourd'hui par un ouvrage maçonné. En façade, une tourelle carrée demi hors oeuvre contient l'escalier en vis. Deux meurtrières tournantes sur pivot défendent le pont d'accès et une porte, renforcée par une grille extérieure en fer forgé, pivotant sur gonds, pièce du XVe siècle également rare. Le flanquement vertical est assuré par des mâchicoulis sur consoles à ressauts en quart-de-rond et linteaux trilobés. L'intérieur comporte deux salles par niveau, garnies de tommettes et de plafonds à la française. Plusieurs comportent de belles cheminées monumentales en pierre. Au rez-de-chaussée, la salle d'armes s'orne d'une frise peinte polychrome représentant des scènes de chasse au déroulement chronologique, décor représentatif de la vie quotidienne dans un château au XVe siècle. Cette frise est ornée de rinceaux. Dans l'embrasure de la fenêtre de la même pièce, présence également d'armes dessinées en 1720, à l'occasion du mariage d'Isabelle de La Souche avec Gilbert de Courteix. 

Il est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 30 septembre 1991. 

 château de la Souche 03170 Doyet

   

Château de Nassigny

Château construit vers la fin du XIVe siècle, dépendant de l'abbaye de saint-Denis avant d'être vendu à des particuliers en 1570. A cette époque un incendie, dû aux guerres de religion, détruit une partie du château qui fut alors réédifié dans le style de l'époque. L'édifice est un quadrilatère flanqué de deux tours polygonales. La façade comprend une tour d'escalier. Vers 1850, restaurations, en particulier intérieures. Ne subsiste du XVIe siècle que l'escalier à vis, le plafond du salon sud et sans doute la cheminée monumentale de style gothique, hormis le foyer. Le salon et le hall d'entrée sont tapissés d'une toile de jute peinte par l'un des propriétaires au XIXe siècle, et représentant des scènes bucoliques ou florales. 

 Éléments protégés MH: les façades et les toitures, l'escalier à vis, la cheminée et le plafond du salon au rez-de-chaussée, les façades et les toitures de l'ancien pigeonnier : inscription par arrêté du 14 novembre 1979. 

 château de Nassigny 03190 Nassigny 

Téléphone : 04 70 06 71 15

  

Château des Aix

Forteresse médiévale, édifiée déjà au XIIIe siècle, puisque ses premiers seigneurs connus sont des Chenillat, qui reconnaissent, par Pierre Chenillat, damoiseau, le fief des Ayées en 1301. Leur descendante, Ysabeau, veuve de Guillaume des Ays, damoiseau, possède toujours le domaine en 1326. Mais en 1397, la seigneurie est passée aux mains de la puissante famille de Montjournal par alliance, car en 1411, c'est jehanne de Chenilhat, veuve du chevalier Pierre de Montjournal, qui fait aveu de "son hostels forts des Hays et de Vieillefont, en la châtellenie de Verneuil". À la fin du Moyen Age, le fief est devenu la propriété des la Condamine, mais la famille ayant marqué le plus le château des Aix est celle des du Buisson des Aix, possesseurs de divers fiefs dans le Bourbonnais, et dont certains occupèrent des fonctions importantes au XVIIIe siècle auprès du roi. Le château des Aix est probablement l'un des édifices les plus attachants que nous ait laissés le XVIIe siècle dans la campagne bourbonnaise. Entouré de douves indiquant ses origines médiévales, le château des Aix se compose d'un corps de bâtiment rectangulaire flanqué de pavillons à base carrée, l'ensemble aux proportions et aux volumes harmonieux ayant reçu un décor particulièrement soigné. La porte d'entrée donnant sur la terrasse a reçu un encadrement à bossage issu du traité d'architecture de Serlio, tout comme les pilastres doriques soutenant une frise de même ordre, elle-même surmontée d'un fronton triangulaire. On remarque encore dans l'ancien jardin les vestiges d'une volière en fer forgé voisine avec l'ancienne chapelle. Édification des communs à l'ouest (forge, écurie, remise, étable...). 

 Éléments protégés MH: le château : classement par décret du 25 juillet 1989. Les communs et le parc avec ses murs et grilles de clôture : inscription par arrêté du 9 avril 2001. 

 château des Aix 03500 Meillard 

Téléphone : 06 10 75 84 86

  

Château de Charnes

Château du début du XVIIe siècle, agrandi en 1812 (l'aile est, la porte ouest et la remises sud), entouré de diverses dépendances. La demeure est précédée d'une cour d'honneur autour de laquelle s'articulent les communs, la chapelle (1720) et le pigeonnier. Le château se compose d'un corps de logis quadrangulaire flanqué par des tourelles carrées coiffées de toits à l'impériale amortis par des lanternons polygonaux. Dans la tourelle nord un escalier en vis est le vestige du logis primitif, du XVIe siècle. La façade postérieure donne sur un jardin à la française en terrasse. Au nord s'étend un verger enclos de murs. Au nord de l'étang se trouve un pavillon en pans de bois, datant du XVe siècle ou du XVIe siècle. Type de gentilhommière du Bourbonnais. 

 Éléments protégés MH: le château avec ses dépendances, le grenier, les remises, le pigeonnier, la cour d'honneur avec ses murs et son portail, la chapelle et son décor, les jardins, les terrasses et les vergers, l'étang et les façades et les toitures de la maison à pans de bois : inscription par arrêté du 5 mars 1992. 

 château de Charnes 03210 Marigny 

Téléphone : 06 07 18 89 58 

 

Château de l'Épine

Rare exemple de domaine fortifié en Bourbonnais. La première mention de la seigneurie date de 1322. Édifice de plan carré, formé par une enceinte entourant une cour fermée, avec tours défensives et douves. L'enceinte se compose de corps de bâtiments reliés sur certaines parties par une courtine s'ouvrant au sud par une poterne. Les bâtiments sont constitués d'une partie d'habitation (aile nord) entourée de communs : grange (aile est), écuries (ailes ouest et sud) et remises (aile ouest). Une chapelle et un pigeonnier occupent la tour sud-ouest... 

 Il fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 5 mars 1992. 

 Adresse : Les Echardons, 03210 Agonges 

 Téléphone : 04 70 66 29 41

   

Château de Pomay

Au XVe siècle, Pomay dû être un domaine conquis sur la forêt. L'accès à la demeure de style Louis XIII se fait par une longue avenue dont le portail est fermé par une ferronnerie du XVIIIe siècle. Une première cour est bordée au nord et au sud par les communs. Un large mur bahut la sépare de la cour d'honneur encadrée par deux tours de briques terminées par des campaniles octogonaux. Dans le fond, le château de Pomay se compose d'un corps central à rez-de-chaussée et un premier étage, encadré de deux pavillons. 

 Éléments protégés MH: le château, les deux tours isolées, les communs limités à l'est par le glacis des douves et l'emmarchement sur le parc, au sud par l'allée de tilleuls, à l'ouest par les douves et le portail d'entrée, au nord par la cour de la réserve et l'allée de tilleuls: inscription par arrêté du 14 avril 1947. 

 château de Pomay 03230 Lusigny (lieu-dit Pommay) 

Téléphone : 06.81.59.88.25

 

Château de Veauce

Château défensif formé d'un ensemble de bâtiments et de courtines entourant une cour. Les bâtiments sont d'époques différentes et montrent le passage du château militaire à l'habitation de plaisance, du XIIIe au XIXe siècle. Au XVe, une partie des fortifications a été abattue pour faire place à un logis en bordure du ravin. Au XVIIIe siècle, les communs ont été édifiés dans le périmètre de l'enceinte et une vaste terrasse a été élevée au nord-est, hors des murailles. Au XIXe siècle, un nouveau corps de logis a été bâti au nord est, dans le style Renaissance, sans doute à l'emplacement d'un ancien logis. Les trois tours remontent aux XIIIe et XIVe siècles. Le logis du XVe présente des fenêtres à croisées de pierre, avec tourelle d'escalier et chapelle juchée sur une sorte de porche, le pont actuel, situé entre le tournebride et l'église, envelopperait la maçonnerie d'un pont médiéval. La terrasse du XVIIe siècle est cantonnée d'échauguettes et accessible par un escalier monumental. Le château fut probablement construit vers l'an 808 à l'époque où Charlemagne délimitait le royaume d'Aquitaine. Dès le début du IXe siècle, un sire de Veauce possédait un droit de justice sur un territoire assez vaste (Ebreuil, Vicq, le Mercurol, la Lizolle). En 1080, Aimon de Veauce fait don de l'église de Saint Loup de Veauce aux moines de l'abbaye bénédictine Saint Léger d'Ebreuil. En 1400, la seigneurie de Veauce fut érigée en baronnie par le roi Louis II de Bourbon en faveur de Robert Dauphin, chevalier, seigneur de Royne et de Veauce. Après la mort de Charles de Bourbon, le château releva directement de la Couronne, depuis plusieurs familles illustres s'y sont succédé : Chauvigny de Blot, Le Loup, Du Buysson, de 1700 à 1970, les de Cadier de Veauce (une de plus anciennes familles du Bourbonnais). Le château étant en très mauvais état au milieu du XIXe siècle, Charles Eugène de Cadier, Baron de Veauce, fera réaliser d'importants travaux de rénovation entre 1841 et 1846 et lui donnera l'aspect qu'il a aujourd'hui. En 1973, le Baron Eugène de Cadier vend le château à monsieur Tagori de la Tour. Madame Elisabeth Mincer, propriétaire actuelle, l'a acquis en 2002 de la famille Tagori de la Tour. 

 Éléments protégés MH: l'enceinte, la terrasse, les façades et les toitures de l'ensemble, à l'exception de celles de la porterie : classement par arrêté du 30 août 1985. Les façades et les toitures de la porterie du XIXe siècle : inscription par arrêté du 27 octobre 1986. Les dépendances comprenant le manoir des Noix, le pigeonnier, le haras, le chai, la laiterie, la maison du maître de meute et le chenil : inscription par arrêté du 3 février 2011. 

 château de Veauce 03450 Veauce 

Téléphone : 06 75 10 69 99 


Château de Saint-Pont

Un château aurait précédé l'actuelle demeure, mais on ne connait pas de description. Le château actuel peut être du XVIIe siècle; mentionné comme habité en 1676 par la famille de la Rouzière; après 1750, reconstruit ou modernisé par l'architecte Clément; vendu comme bien national en 1792, il figure sur le cadastre de 1839. En 1882, démolition d'un tiers environ de la longueur du château; en 1969, les façades les et toitures sont inscrites monuments historiques. En 1975, le château reste un charmant édifice à la façade simple et harmonieuse. A l'intérieur, la décoration soignée porte les marques évidentes du XVIIIe siècle: lambris moulurés, portes et huit cheminées sculptées dont une en bois peint. La visite du parc conduit au château aux toits à l'impériale et façades de briques rouges, construit sur les terrasses d'où l'on a une très belle vue sur la Limagne et la chaîne des puys. La cour du château est délimitée par deux pigeonniers carrés. Le parc comprend d'importants communs.

 Éléments protégés MH : les façades et les toitures du château, les deux pigeonniers, les éléments intérieurs; au rez-de-chaussée, escalier, vestibule avec son trumeau peint, grand salon avec ses boiseries, ses trois trumeaux peints et sa cheminée en marbre, petit salon avec sa cheminée Louis XV et son trumeau, salle à manger avec sa cheminée en bois et son buffet; au 1er étage les quatre cheminées : inscription par arrêté du 26 novembre 1990. 

 château de Saint Pont 03110 Saint-Pont 

Téléphone : 04 70 90 52 62

   

Château du Vieux-Melay

Exemple d'architecture rurale du XVIIe siècle en Bourbonnais, le château fut construit au début de ce siècle. La chapelle fut édifiée environ cent ans plus tard. Un château de style néo-Renaissance est construit en 1840, date à laquelle le petit corps de logis XVIIe est laissé par les propriétaires, aux fermiers et prend le nom de Vieux Melay. Le domaine comprend un château, ses dépendances agricoles et la chapelle, le tout clos par un mur avec portail. Le bâtiment ne présente qu'un seul niveau avec un rez-de-chaussée légèrement surélevé sur une cave. La porte de la façade principale ouvre sur un arc en plein cintre dont l'agrafe porte une tête féminine. Deux pilastres ioniques non cannelés encadrent cette porte et soutiennent une architrave à trois fasces, elle-même surmontée par un fronton curviligne. La base du fronton est interrompue par un cartouche sculpté entouré de feuillages. Le fronton est surmonté d'un second cartouche comportant un double blason couronné et entouré d'animaux servant de base à un oculus entouré de consoles renversées et surmonté d'un petit toit. Les communs, perpendiculaires au corps de logis, délimitent une cour rectangulaire. Au nord-est, se trouvent la grange et le pigeonnier ; au sud-ouest, l'ancienne habitation des domestiques. La chapelle est un petit édifice avec une nef prolongée par une abside en hémicycle. L'abside possède un cul-de-four orné de caissons en trompe l'oeil. Le portail d'entrée est soutenu par deux contreforts décorés d'ailerons à bossages vermiculés amortis par des pommes de pin. La porte est ornée de deux pilastres d'ordre toscan soutenant une architrave à trois fasces et un fronton curviligne mouluré, terminé à sa partie supérieure par un pot à feu posé sur des draperies. 

 Éléments protégés MH: en totalité, le château avec ses dépendances (communs, pagode, pavillon de gardien) ainsi que ses deux portails, conformément au plan joint à l'arrêté : inscription par arrêté du 18 mars 2016. château du Vieux Melay 03000 Neuvy 

Téléphone : 06 78 86 18 00 


Château de Bisseret

Édifice formé d'un corps de bâtiment avec deux ailes en retour de dimensions inégales et deux bâtiments de communs. Le château est entouré de douves en eau, et possède quatre tours rondes d'angle sensiblement orientées aux quatre points cardinaux. A l'entrée du pavillon central, ancien donjon, existait un pont levis supprimé en 1840, lors de la surélévation de la toiture de cette façade et a été remplacé par un pont à deux arches. La façade orientée ouest possède une porte d'entrée pouvant être d'époque Renaissance. Elle s'ouvre sous un arc cintré et agrafé, encadré de deux pilastres reposant sur une base élevée, et surmontés de chapiteaux moulurés. Sous le pavillon d'entrée s'ouvre un passage voûté en plein cintre conduisant au pont. La tour sud possède une grille en fer forgé du XVIIIe siècle, servant de rampe à l'escalier donnant au premier étage. A l'intérieur, la salle à manger possède des boiseries datant du XVIIIe siècle formant un ensemble avec le parquet à chevrons. Dans cette même salle à manger, le plafond dont chacun des compartiments est orné de motifs peints imitant la marqueterie. Les portes sont surmontées de peintures représentant des paysages et des chiens de chasse. Le salon possède des boiseries du XVIIIe siècle, des portes rappelant celles de la salle à manger et des tapisseries de Felletin. Le commun nord conserve un pressoir de bois datant de 1748. En plein cœur du Bourbonnais, le château de Bisseret est habité par la même famille depuis près de quatre cent ans, entouré de douves en eau, le château bénéficie d'un cadre exceptionnel grâce à un parc de 50 hectares de prés et bois qui constitue un écrin de verdure très apprécié aux portes de la ville de Montluçon. 

 Éléments protégés MH: le petit et le grand salon, la salle à manger au rez-de-chaussée et les chambres du premier étage de l'aile nord : inscription par arrêté du 11 mai 1981. Les façades et les toitures ; les douves : inscription par arrêté du 27 octobre 1986. 

 château de Bisseret 03100 Lavault-Sainte-Anne 

Téléphone : 04 70 28 43 75

   

Château de Montgilbert

Point clef entre l’Auvergne, le Forez et le Bourbonnais, le château de Montgilbert a vraisemblablement été construit par la famille de Saint-Gérand, dans les années 1250, sous le règne de Saint-Louis. Puis, vers 1280, il a été acheté par la famille Aycelin de Montaigu, de riches bourgeois auvergnats, anoblis par la suite. Par mariage, le château passe à la famille de Vienne. De 1434 à 1439, pendant la guerre de Cent Ans, c’est Rodrigue de Villandrando, un mercenaire espagnol à la solde du roi Charles VII qui l’occupe et y effectue des modifications importantes pour adapter le château à l’artillerie. Pendant la Renaissance, Montgilbert devient de moins en moins un lieu de résidence. Sous Louis XIV, les propriétaires habitent à la cour. Certaines parties du château sont abandonnées et sa ruine commence. En 1793, le château est vendu comme bien national et sa ruine s’accélère. 

 Il a été inscrit monument historique en 1930 

 Adresse : Gentil, 03250 Ferrières-sur-Sichon 

Téléphone : 06 61 04 88 05 


Château de Souys

Le château aurait été bâti par Jules Hardouin Mansart, pour recevoir Louis XIV, car la marquise de Montespan y séjournant lors de ses cures à Bourbon l'Archambault. Édifice du XVIIe siècle, composé d'un corps de logis flanqué de deux ailes formant avant corps sur chaque façade, chaque corps de bâtiment est couvert d'une toiture en ardoises, indépendante, en pavillon, les façades sont ornées de chaînes d'angles traitées en gros bossages à fort relief. Le château est disposé au fond d'une cour d'honneur dont l'accès s'effectue par un portail en plein cintre encadré d'une ordonnance ionique également traitée en forts bossages. De chaque côté de l'entrée s'élève un pavillon dans le style du château abritant, à gauche, des dépendances, à droite, une chapelle établie sur plan en rotonde et couverte d'une coupole. A droite de la chapelle s'étendent les communs avec un portail à bossages et un comble brisé. 

 Éléments protégés MH: les façades et les toitures, le grand portail : inscription par arrêté du 5 juin 1952. 

 château de Souys 03210 Saint-Menoux 

Téléphone : 04 70 43 92 49

  

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