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samedi 15 mars 2025

Château de Loriol

 

Le premier édifice a été construit au XIe siècle par les seigneurs d’Anière, pour devenir deux siècles plus tard un château-fort avec l’ajout de la tour carrée dite le donjon. C'est la partie la plus ancienne du château cité en 1306 comme maison-forte et transmis familièrement; vingt et une générations s’y sont succédé. Sa construction a évolué autour d'une cour centrale, l'ensemble entouré de douves est franchies par deux ponts. L'aspect actuel reflète les différentes évolutions commandées par l'histoire. D'abord impératifs de protection pendant la période féodale, les guerres de religion et les conflits entre les Ducs de Savoie, anciens souverains de Bresse et les rois de France. Et ensuite lieu de résidence percé de vastes fenêtres par ou pénètre la lumière. La terre et le château d’Anière ont pris le nom de "comté de Loriol" en 1743. Autour du château un écrin de verdure ou subsistent quelques arbres remarquables. Pour devenir ce que le château est aujourd’hui, une restauration globale a été effectuée jusqu’au début du XXe siècle, dans un style néo-gothique. 

 Éléments protégés MH: le château ainsi que la ferme et le four ; les dépendances : inscription par arrêté du 20 octobre 1994. 

 château de Loriol, route de Saint-Didier, 01310 Confrançon 

tel. 04 74 25 48 74

   

Château de la Bâtie

 

La fondation du château de la Batie date certainement du XIIe siècle, mais les premières sources de son existence datent du XIIIe siècle. Il fut vraisemblablement construit par la famille de Beaujeu. C'était alors une importante place forte contenant une garnison de 60 hommes d'armes et dont les fortifications comprenaient 19 tours. En tant que forteresse, il assure un rôle stratégique entre les terres du Royaume et celles de l'Empire. Il passe ensuite dans le domaine de la famille de Bourbon. En 1350 la terre était la possession de Guillaume de Francheleins. Sa fille, Louise, la porte en dot à Henri de Juys, chevalier, seigneur de Belvey. Claudine de Juys, leur petite-fille, épousa en janvier 1447 Jean du Saix, chevalier, seigneur de Rigna, qui devint ainsi seigneur de la Bâtie. Jacques de Limosin, seigneur de Montaubert, l'acquiert dans la suite des héritiers de Janus du Saix, mort sans enfant. Le 29 mars 1540, elle échoit en partage à Marguerite, sa fille aînée, qui la fait entrer dans la maison de Champier par son mariage avec Claude de Champier, bailli, puis gouverneur de Dombes, père de Jacques de Champier, en faveur de qui elle fut érigée en baronnie par Henri de Bourbon-Montpensier. La terre passe au XVIIe siècle, à la famille de Villeneuve, puis, en titre de comté, à celle d'Ormesson de Chamarande qui remanie le château, et enfin au XVIIIe siècle, à celle de la Tour-Vidaud, qui en avait encore la possession en 1789. À noter que le château vit passer, au XVIIe siècle, Madame de Sévigné. Après la Révolution le château passe ensuite de famille en famille pour devenir l'actuelle résidence privée de la famille de Chalon. Durant la période de la seconde guerre mondiale, La Bâtie servit de cache à de nombreux résistants dont Jean Moulin. Au XVe siècle, une ancienne chapelle fondée par les seigneurs de la Bâtie, sous le vocable de saint Maurice, et qui se trouvait isolée au milieu d'une vigne, fut transférée dans le château. Édifice s'inscrivant dans la tradition des forteresses en briques rouges (carrons savoyards) de la Dombes, de la fin du XIIIe ou du début du XIVe siècle. Mentionné dès le XIIIe siècle le château était à l'origine une place forte composée de quatre enceintes, dix neuf tours, et d'une garnison armée. A l'ouest le corps principal abrite le donjon et la partie la plus ancienne de l'habitation. Au XVIe siècle, une galerie voûtée a été construite, masquant des éléments gothiques antérieurs. Le donjon conserve des peintures réalisées au XVIe siècle : une danse macabre est représentée sur une poutre du second étage. Les poutres du rez-de-chaussée s'ornent également de peintures décoratives. Au XVIIIe siècle, les comtes transforment la forteresse en résidence, perçant des baies sur les faces Ouest et Est. Au XIXe siècle, l'enceinte intérieure qui reliait la tour ronde de la cour au bâtiment nord est détruite. Dans la partie Est, une chapelle servait de lieu de culte pour le bourg au XVIe siècle. Elle abrite une crypte, et a subi des transformations aux XVIIIe et XIXe siècles. 

 Éléments protégés MH: le château en totalité, sa chapelle, ses dépendances et l'ensemble du parcellaire : inscription par arrêté du 17 juillet 2006. 

 château de la Batie 01090 Montceaux

  

Château de Varambon

 

Le sire Varambon de la Palud fonda le château vers l'An Mil. Le château actuel semble être le quatrième batiment élevé sur le site. Il fut détruit en 1451 et 1595. Une phase de reconstruction est attestée vers 1756. En 1855, Alphonse de Boissieu rachète le domaine et fait appel à Jean-Etienne Giniez pour restaurer le château, et à Choulot pour dessiner le parc. La façade principale, donnant sur l'Ain, utilise le répertoire néo-gothique. Le château conserve des éléments médiévaux dans la partie postérieure, notamment l'aile en retour, dans laquelle la nouvelle chapelle (intérieur néo-byzantin) a été installée au XIXe siècle. L'intérieur du château fut refait dans les années 1920. 

 Éléments protégés MH: les façades et les toitures du château, celles de ses communs, sa chapelle en totalité, sa bibliothèque et l'ensemble de son parc : inscription par arrêté du 5 novembre 2007. 

 château de Varambon 01160 Varambon 

Téléphone : 07 85 81 35 32 

Château de Pont-de-Veyle

 

Le château de Pont de Veyle fut construit au début du XVIIe siècle pour M. Lesdiguières, Comte de Pont de Veyle; il le fit bâtir sur une île formée par plusieurs bras de la Veyle. L'architecture se compose d'un corps de logis flanqué de deux pavillons agrémentés de terrasses. Cette propriété devint au cours du XVIIIe siècle celle d'Augustin de Férriol, Comte de Pont de Veyle, puis de son fils Antoine, Marquis de Pont de Veyle, personne très brillante et cultivée qui recevait dans son agréable demeure des personnages de marque, tel Voltaire venant soumettre ses ouvrages. A la Révolution le château appartenait à un marchand de biens. Vers 1825, Amédée de Parceval achète la propriété, puis par alliances successives elle devint celle de Monsieur Henry Brossin de Saint Didier, dont le fils, le Général Auguste Brossin de Saint Didier, hérita en 1938. Le magnifique parc possède des espèces arborées du monde entier: Gingko Biloba, Cèdres de l'Atlas, Cyprès Chauves de Louisiane, Tulipiers de Virginie, Erables Negundo d'Amérique du Nord, etc. importés par l'un de ses anciens propriétaires. 

 Éléments protégés MH: les façades et les toitures du château : inscription par arrêté du 27 décembre 1972. 

 château de Pont de Veyle 01290 Pont-de-Veyle

   

Château de Jasseron

 

Construit au XIIIe siècle, le château de Jasseron était une oeuvre colossale, il dominait la plaine de Bresse de plus de 170 mètres, on estime à plus de 1250 mètres de maçonnerie. C’est à partir de 1601 que le château est abandonné et faute d’entretien il commence lentement à mourir. Les murailles et les toitures s’écroulent une à une. De plus les habitants de Jasseron vont chercher les matériaux nécessaires pour construire de nouvelles maisons. On y emporte notamment les pierres et les portes. Le temps et la météo accentuent cette démolition. Seul le donjon semble résister encore, il avait un diamètre d’environ huit mètres et ses murs deux mètres d’épaisseur, et possédait près de six étages. Le premier aurait servi de cachot ou de dépôt d’armes. Le second, un peu plus élevé, était constitué d’une meurtrière et avait un accès donjon. Le troisième étage servait de logement. Le quatrième étage possédait une meurtrière. Le cinquième, quant à lui était l’étage de la défense. Enfin le sixième étage était aussi un étage de défense, à noter que cet étage a été rajouté en 1434. 

 Éléments protégés MH: les restes du château : inscription par arrêté du 22 février 1927. 

 château de Jasseron 01250 Jasseron

   

Château de Poncin

 

Ce château fut bâti en 1180 par Humbert II de Thoire. Un siècle plus tard, en 1290, il fut presque entièrement reconstruit par Humbert IV car il n'en subsistait plus qu'une grande tour carrée au sud ouest. En 1304 Humbert IV en cède la suzeraineté contre 7500 livres viennoises au sire de La Tour du Pin, Dauphin du Viennois. En 1375, les Comtes de Savoie acquièrent le Château, et l'ensemble du fief en 1402. En 1565 les Ducs de Nemours rachètent l'ensemble aux comtes de Savoie, qui feront subir au château d'importants remaniements au cours du XVIe siècle. En 1601, sur ordre du Roi Henri IV, le Maréchal de Biron le démantèle entièrement. Il passe ensuite à la famille de la Poype Saint Julien qui le reconstruit partiellement. En 1760 Gaspard Roch de Quinson, le nouveau propriétaire, fit restaurer les terrasses pour y aménager des jardins. A la révolution, le château n'est pas épargné et subit encore de graves dommages. En 1831, un ex-révolutionnaire, dénommé Jantet, maire de Ponçin, le rachète et crée un magnifique jardin Anglais. Il sera cédé plus tard à un membre d'une famille de gentilhomme du Bugey dont cinq générations se succédèrent comme garde du corps et mousquetaire du roi et chevaliers de Saint Louis, les Savarin de Marestan. Joseph Bruno Adolphe Savarin de Marestan, devint en 1859 Conseiller de Préfecture de l'Allier et acquis également de M. de Meillonnas le château de Neuville-sur-Ain en janvier 1863, qu'il cèdera plus tard à Monsieur de Saint-Didier... 

 Éléments protégés MH: les façades et les toitures ; les restes de l'ancienne fortification ; les terrasses, le mur de soutènement et les jardins : inscription par arrêté du 12 mars 1970 

 château de Ponçin 01450 Poncin

   

Château du Plantay

 

La seigneurie du Plantay était possédée au XIIIe siècle par les Saint-Didier, puis à partir du XVe siècle et successivement par les familles du Plantay, de la Palud, du Saix et d'Hugonin. Le château aurait été construit par le seigneur du Plantay, Antoine de Saint Didier, sur un poype dominant l'étang. Le seul vestige est la tour de ce château féodal qui fut incendié en 1460 par les troupes du duc de Bourbon, qui ravagèrent en grande partie la Dombes. La tour massive, de plan circulaire, en briques, est haute de 19 mètres. Un chemin de ronde avec mâchicoulis couronne l'édifice. A côté une maison d'habitation en briques. 

 Éléments protégés MH: la tour et le bâtiment annexe : inscription par arrêté du 29 janvier 1991. 

 château du Plantay 01330 Le Plantay