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samedi 15 mars 2025

Château de Beaumont

 

La motte castrale de Beaumont était une ancienne poype dont le fief est régulièrement cité du XIXe siècle à la Révolution. Le château a supplanté une construction plus ancienne, carrée avec tourelles d'angles rondes, rasée vers 1853. En 1865, ajout de la tour carrée au nord. Les écuries ont été édifiées sur d'anciens communs. La façade monumentale dessert un porche et la sellerie. Dans la partie sud, une pompe était actionnée par les chevaux pour alimenter les abreuvoirs et une partie du château en eau. Le manège et une partie du mécanisme subsistent. De chaque côté se situent une forge et un atelier. Au sud-est, le logement des palefreniers est surmonté d'un pigeonnier. Les écuries, réalisation de style néo-régionaliste, utilisent un décor alliant peinture, cuivre, abreuvoirs en émail, plaques de marbre et mettent en oeuvre les préceptes hygiénistes du XIXe siècle. 

 Éléments protégés MH: les écuries, les façades et les toitures du château, le puits, le potager, sa clôture et ses pavillons, la motte castrale : inscription par arrêté du 5 juillet 2006. 

 château de Beaumont 01140 Saint-Etienne-sur-Chalaronne

   

Château de Montplaisant

 

En 1463 qu'on trouve les premières traces du château, qui appartient à Antoine de Loras, seigneur de Montplaisant. Au XVIIIe siècle, le château appartient aux Chossat de Montessuy qui entreprennent des travaux en 1787, notamment le salon des quatre saisons, mais inachevés car la famille doit quitter le château à la Révolution. En 1804, le Baron de Belvey, revenu d'un exil en Italie, achète le domaine et le modifie en construisant la grande galerie pour rejoindre les deux ailes du U. Sa fille, Alix de Belvey, amie du Curé d'Ars, crée les charmilles dans le parc. Elle habite le château jusqu'à sa mort en 1877. En 1936 le château est acquis par M. Brondel dont les deux petites-filles, Christine et Elisabeth sont actuellement propriétaires. Elles ont effectué de gros travaux de rénovation, tout en respectant le charme du lieu. 

 Éléments protégés MH: les façades et les toitures du château et des deux pavillons d'entrée ; le portail d'entrée et la grille ; le grand salon et son décor : inscription par arrêté du 28 décembre 1981. 

 château de Montplaisant 01250 Montagnat 

Téléphone : 06 72 06 54 78

   

Château de la Tour

 

Édifice bâti sur un emplacement utilisé depuis le Moyen Age qui y avait déjà dressé un donjon. Le château actuel, élevé au XIXe siècle, remplace un bâtiment rectangulaire que devait accompagner un parc. La commande fut passée par Etienne Goujon, médecin, sénateur de l'Ain, à l'architecte Tony Ferret. L'édifice présente quatre faces différentes, alliant symétrie et dissymétrie. L'entrée principale, classique, donnant sur le parc, se compose d'un porche avec des décors en applique rappelant les thèmes des XVIIe et XVIIIe siècles. La façade donnant sur le village est la plus ostentatoire, avec son donjon. Des visages des deux fils d'Etienne Goujon décorent, toujours en applique, l'angle avec la façade nord. La circulation des façades principales était réservée aux propriétaires, tandis que celle des accès latéraux était destinée aux domestiques. A l'intérieur un vestibule dessert les pièces principales de réception. Au centre se trouve le grand salon, orné de stucs et de médaillons peints. Le salon sud est tendu de soieries. Les boiseries de la bibliothèque sont complétées par une tapisserie. Le parc conserve son ancienne entrée, un mur d'enceinte avec une tourelle et un bassin... 

 Éléments protégés MH: le château et le parc avec la grille d'entrée côté route nationale, la clôture et la tourelle nord, la maison du gardien et la maison du jardinier : inscription par arrêté du 27 juillet 2006. 

 château de la Tour, rue de la Rochette, 01160 Neuville-sur-Ain

   

Château de Fleyriat

 

Le château apparaît partiellement sur les plans à partir de 1747. En 1794, se développe un premier domaine agricole dont le cadastre de 1830 donne une vision générale : maison carrée construite dès la fin du XVIIIe siècle puis progressivement jusqu'en 1811; création d'un axe majeur avec la mise en place d'un portail bordé d'écuries à droite et d'un mur couvert à gauche. En 1803, construction de l'orangerie. En 1862, le descendant du baron de Bohan acquiert une parcelle contiguë et y fait construire un petit château de campagne, entouré d'un parc à l'anglaise, par l'architecte Edouard Corroyer. Le parti pris est celui du style néo-Renaissance. Élève de Eugène Viollet-le-Duc, l'architecte conçoit jusqu'aux détails du décor intérieur. Le parc, prévu par Corroyer, mais réalisé par le paysagiste Derussy, est caractéristique des parcs de cette période, avec un agencement en pétales, une attention portée à la topographie et au pittoresque, une utilisation de l'eau pour créer une petite île accessible par une passerelle et la plantation d'espèces variées. 

 Éléments protégés MH: le château en totalité, ainsi que son domaine y compris les murs de clôture, la maison du gardien, le portail d'entrée, le pont métallique, le bâtiment agricole, le lavoir, les écuries, la sellerie, la serre et le pavillon de l'orangerie en totalité, le système d'irrigation : inscription par arrêté du 15 mars 2013. 

 château de Fleyriat 01440 Viriat

Château de Saint-Denis-en-Bugey

 

Les premiers écrit parlant d'un bâtiment sur la colline surmontant Saint-Denis-en-Bugey date de 1321 lorsque le comte de Savoie Amédée V prend une Bâtie de terre et de bois. En cette année de l'an de grâce 1326, le dauphiné ayant récupéré les terres de Saint-Denis en 1324, construit une bâtie de pierre. La seigneurie sera vendue en 1358 à Girard seigneur de Grammont, et passa ensuite et successivement aux familles de Gerbais, de Saleneuve, de Cordon, de Bignins, de Savoie, du Pré, de Bachod, de la Cou, de Pougny, d'Oncieu, le Clerc et Murat de l'Etang. En 1536 le roi François Ier annexe le Bugey. En 1559, le château ou bastille de Saint-Denis est rendu au duc de Savoie. Saint-Denis-en-Bugey appartient à la France depuis le traité de Lyon en 1601 (rattachement de la Bresse et du Bugey). Son château a été détruit peu auparavant par le duc de Biron. Il ne subsiste à ce jour que la tour carrée de ce château. 

 Éléments protégés MH: la tour : classement par arrêté du 26 mai 1899. 

 château de Saint-Denis-en-Bugey 01500 Saint-Denis-en-Bugey

   

Château de Loyes

 

Cette place présente des vestiges de fortifications qui s'y succèdent du XIe au XIXe siècle. L'ancien château des seigneurs de Loyes (ruines du château de la Pie), le château moderne, le jardin régulier et le potager sont visibles. Au XVIIIe siècle, de gros travaux sont réalisés sur le château, mais un incendie détruit le sommet des tours et la toiture. En 1840 des travaux de rénovation sont entrepris de même que la construction des communs, d'un bûcher d'un cellier et des écuries. A la fin du XIXe siècle, une église est construite, scindant la motte castrale en deux. L'entrée du château fut modifiée à la fin du XIXe siècle, en même temps que la muraille néo gothique. Le jardin élaboré au début du XVIIIe siècle, est modernisé par Luizet et Barret à la fin du XIXe siècle ; un jardin paysager est ajouté au jardin régulier. La motte castrale devient accessible par un sentier. A l'intérieur un escalier du XVIIe siècle, est orné des armes des différents propriétaires, peintes au XIXe siècle. 

 Éléments protégés MH: pour leurs façades et toitures : le château, ses communs, la chapelle située à l'extérieur ; l'enceinte et le portail néo-gothique, le parc, le jardin régulier, la motte castrale, le pont belvédère, le potager avec sa clôture : inscription par arrêté du 28 mars 2008. 

 château de Loyes 01800 Villieu-Loyes-Mollon 

tel. 04 74 61 32 77

  

Château de Saint-Bernard

 

L'existence du château est attestée depuis le XIIIe siècle : il appartenait alors aux Palatins de Riottier et fut vendu en 1250 par Guillaume Palatin à Guichard, sire de Beaujeu. En 1264, celui-ci l'aliène, avec toutes ses dépendances, à l'église de Lyon qui revendique la seigneurie de Saint-Bernard comme partie du Petit Franc Lyonnais. A la fin du XIVe siècle, le château fort est pris et pillé à plusieurs reprises, puis en 1468, lors du conflit franco-savoyard, par les troupes de Louis XI. En 1599, le chapitre cathédral vend à Martin Covet, riche négociant, récent baron de Montribloud et de Saint-Olive, la seigneurie de Saint-Bernard qui restera jusqu'en 1801 propriété de sa famille. Le corps de logis du château, surélevé au XVe siècle, est remanié au début du XVIIe siècle, probablement par Martin II de Covet, fils du précédent, qui est enterré dans le choeur de l'église paroissiale en 1617. Son neveu Nicolas, marié en 1628 à Elisabeth de Pure, fille du prévôt des marchands de Lyon, poursuit sans doute la modernisation de l'édifice. Les communs sont transformés ou ajoutés au XVIIIe siècle. Pendant la Révolution, le château est mis sous séquestre, les terriers brûlés le 27 brumaire an II, le pavillon d'entrée et les tours arasés. Des modifications s'opèrent encore au début du XIXe siècle, notamment la suppression du chemin de ronde côté ouest pour fermer le comble à surcroît en prolongeant le mur de façade. La date 1801 est peinte au goudron sur une fenêtre du deuxième étage. En 1923, le couple d'artistes André Utter et Suzanne Valadon achète le château qu'ils imposent comme résidence à Maurice Utrillo : le peintre y passera 10 ans. Ces peintres ont fixé, sur nombre de leurs toiles, les aspects les plus pittoresques de cette maison forte du XIIIe siècle. L'édifice est vendu en 1948, puis, après démolition des communs vers 1960 et revendu en 1989. Classé MH le 10 avril 1997, il fait actuellement l'objet d'un projet de complexe hôtelier. Le château fort de Saint-Bernard s'élève au sud du village, un peu en retrait de l'agglomération. Les corps de bâtiment sont construits à l'intérieur de l'enceinte quadrangulaire. Le corps de logis massif, ancien donjon construit à l'est, forme bâtiment d'enceinte; la courtine se rattache à l'alignement de son élévation sud, fait retour d'équerre à l'ouest et au nord, puis change de direction au nord-est et repart en angle obtus pour rejoindre le donjon. L'enceinte, en petits moellons de calcaire, est garnie de deux tours circulaires aux angles nord-ouest et sud-ouest, et d'une tour-porche d'entrée, de plan carré, au milieu de la courtine nord. Cette entrée est accessible par un ponceau, le château fort étant à l'origine entouré de fossés. Les escarpes nord-est et sud présentent un léger fruit; des contreforts en moyen appareil contrebutent le pan de courtine en retour à l'est. La basse-cour est en contre-haut par rapport à la base des murs extérieurs; son sous-sol, dans lequel est creusé un puits, contient des galeries (effondrées) et des pièces voûtées en berceau surbaissé, comme au niveau de soubassement des tours circulaires. Les démolitions de la période révolutionnaire se sont probablement limitées à l'arasement des tours et du parapet; la partie supérieure de la tour nord-ouest, reconstruite ensuite à partir du soi de la basse-cour, a été reprise en assises alternées de moellons et de galets appareillés en arête-de-poisson; de même, seul le porche de la tour d'entrée, sans doute déjà remanié au XVIIIe siècle, a subsisté la mise en oeuvre et les matériaux employés (plafonds de brique où de lattis, escalier suspendu en bois, montrent qu'elle à été presque complètement refaite vers la fin du XIXe siècle et coiffée d'un toit à croupes à égout retroussé, couvert de tuiles en écailles vernissées. Les communs et dépendances d'un étage, partiellement écroulés puis démolis vers 1960, étaient disposés de part et d'autre de cette tour sur le côté nord et en retour à l'est, contre le corps de logis; il n'en reste au nord-est que le rez-de-chaussée surélevé, de plain-pied avec la basse-cour. Leur couverture actuelle prolonge la terrasse qui borde le logis et se poursuit jusqu'à la tour-porche. Outre les vestiges d'ouvrages fortifiés de l'ensemble, le corps de logis conserve à la fois les caractères du château fort et du donjon. Construit en petit appareil assisé de moellons équarris, avec chaînes d'angle en besace, il est cantonné de quatre tours carrées dans-oeuvre, encore reliées au nord et à l'est par un mâchicoulis couvert sur consoles, formant chemin de ronde; à l'ouest, dans la façade principale, la série de consoles bûchees en "pierre dorée" et à l'intérieur le passage étroit longeant l'élévation, correspondent aussi à ce chemin de ronde. D'autres éléments défensifs sont visibles de l'extérieur: archère verticale, archères-canonnières simples au dernier niveau des tours d'angle, ou en tau, murées et remployées en façade principale, et dans une latrine en façade postérieure. Dans celte élévation qui comporte très peu d'ouvertures, sauf deux fenêtres à croisée du XVIIe siècle et une porte charretière, percée ou agrandie au XIXe siècle, se remarquent les vestiges les plus anciens, telles une bretèche et une fenêtre gothique murées. Les traces de l'époque médiévale restent également évidentes dans la structure intérieure que divise un seul mur de refend transversal: à l'étage de soubassement, murs extérieurs très épais, baies étroites et jours à profond ébrasement intérieur, parfois à gradins, chambre de tir de l'archère et escalier en vis dans le mur est, porte en arc brisé chanfreiné datable de la fin du XIIIe ou du XIVe siècle; cette porte, ouverte dans le mur ouest et précédée de sept marches, permet la communication entre la vaste pièce de l'étage de soubassement et le rez-de-chaussée surélevé et voûté, sous la terrasse; un plancher sépare ces deux niveaux dans la partie nord, située derrière le mur de refend. Une disposition semblable se répète aux étages supérieurs: grande salle, dite salle des gardes, au fer étage, avec imposante cheminée, chambre de tir à l'arrière et escalier latéral droit au sud, couvert en berceau incliné, ménagés dans l'épaisseur des murs; le deuxième étage (subdivisé à l'époque moderne) contient un escalier du même type au nord et une coursière contre l'élévation postérieure. La mouluration des baies du comble à surcroît appartient au bas Moyen Age: elle indique que le corps de logis a été surélevé vers la fin du XVe siècle, transformant le chemin de ronde en galerie haute et ouverte; à l'est, le versant de toit repose sur une colonnade toscane en bois, qui semble dater du XVIIe siècle. C'est au XVIIe siècle, lorsque le château devient la possession des Covet, que s'effectuent les remaniements les plus importants, pour adapter au style contemporain l'austère logis seigneurial. Dans les élévations latérales et postérieure, les fenêtres des étages sont alors agrandies ou percées, baies à simple croisée de pierre dorée, tandis que la façade reçoit un parti ordonnancé (abstraction faite de la partie gauche contre laquelle s'adossait un corps de bâtiment) qui se distingue en dépit des transformations postérieures; à cet effet, un escalier central à montées convergentes conduit de la cour à la terrasse, sur laquelle donnent de plain-pied, au deuxième niveau, un triplet axial de trois portes à encadrement rectangulaire nu, surmonté d'une frise en tore et d'un larmier mouluré, ainsi que deux petites portes latérales secondaires. Les fenêtres barlongues du troisième niveau ont perdu leur croisillon de pierre, sans doute au XVIIIe siècle, et au-dessus des traces de consoles, le surcroît du comble muré par la suite entre les deux pavillons, a modifié l'aspect général de l'élévation Les modifications intérieures du XVIIe siècle se discernent pas difficilement, si ce n'est le changement de disposition des baies et des détails, comme une porte au rez-de-chaussée surélevé. Le décor du bâtiment est mis au goût du jour au XVIIIe siècle: faux plafonds cachent les poutres et solives, peintures murales, division des pièces du deuxième étage par des cloisons; au du XIXe siècle, une nouvelle distribution de la partie nord-est est réalisée, avec aménagement d'un vestibule et d'une cage d'escalier (escalier suspendu en charpente) décorée de faux lambris peints, motifs qui se retrouvent dans le salon du deuxième étage. Le séjour de Suzanne Valadon, Utrillo et Utter au château de Saint-Bernard ne semble pas avoir eu de conséquence sur le bâtiment; on sait principalement que la tour-porche, abritait l'atelier de Maurice Utile. De la restauration effectuée au milieu du XXe siècle, qui a peut-être fait disparaître les traces du XIXe siècle (éléments d'architecture déposés dans la cour), on retient surtout la démolition des dépendances. La restauration prochaine peut apporter de nouveaux éléments de datation, mais risque de détruire le site archéologique de la basse-cour (projet de parking). Le jardin est aménagé en trois parties, le jardin régulier en forme de trapèze est constitué de plusieurs carrés thématiques (jardins de couleur, jardin de sorcière, jardins éphémères et jardin aquatique) il se termine par un labyrinthe de six cents pommiers et poiriers menés selon les préceptes de taille fruitière ancienne (quarante formes fruitières différentes). La deuxième partie est consacré à la roseraie (roses Guillot, roses anciennes) et au jardin potager des écoles. Une terrasse fleurie surplombe la roseraie. (1) 

 château de Saint Bernard 01600 Saint-Bernard 

Téléphone : 06 68 84 52 39