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dimanche 16 mars 2025

Château de Barly

 



Entre Arras et Doullens, à quelques kilomètres seulement d’Avesnes-le-Comte, le château de Barly est un joyau du XVIIIe siècle qui a été épargné par les deux conflits mondiaux. Classé aux Monuments historiques depuis 1971, il a été préservé dans un état relativement authentique. Ses actuels propriétaires, antiquaires à Paris, le restaurent du mieux possible afin de lui redonner toutes ses lettres de noblesse.

Le château de Barly est situé sur la commune de Barly (Pas-de-Calais). Classé Monument historique, il est édifié en 1780.

Toponymie

Le nom de « château de Varlemont » qui lui est parfois donné, est impropre. Il correspond au patronyme de Jean Vindicien Blin de Varlemont de Barly, propriétaire des lieux au moment de leur achèvement. Varlemont est très probablement le nom d'une terre familiale, qui n'est pas localisable en ArtoisFlandrePicardie. Aussi le château est-il connu plus généralement sous le nom de château de Barly.Histoire

La construction du château débute vers 17801 à l'initiative de Vindicien Antoine Blin et de son épouse d'alors, Marie Pétronille de Beauvoir de Séricourt. Les Blin, également appelés Blin de Barly, sont une famille de fermiers et laboureurs aisés, qui n'ont jamais été anoblis. La seigneurie de Barly est vendue en 1698 par Claude de Richardot, prince de Steenhuyse, à Marguerite Le Maistre, veuve d'Antoine Blin, bourgeois d'Arras, seigneur de Wanquetin.Le troisième fils du couple, Jean-Marie Blin, capitaine d'infanterie, hérite de Barly. Il meurt en 1775 en sa « maison seigneuriale » dans le village. Son fils Vindicien Antoine Blin de Barly, capitaine au régiment de Rohan, épouse Barbe Louise Hulot en 1739. Veuf, il se remarie avec Marie Pétronille de Beauvoir de Séricourt, avec laquelle il entame la construction du château actuel. Ils décèdent tous deux en 1786, avant l'achèvement des travaux.Jean Vindicien Blin de Varlemont de Barly, fils de Vindicien Antoine et de Barbe Louise Hulot lui succède alors. Capitaine au régiment des Dragons de la Reine, Jean Vindicien épouse en 1782 Catherine Dagon de la Conterie. Élu premier maire du village en 1790, il n'est inquiété au cours de la Révolution que pendant la Terreur. Il se trouve alors assigné à résidence au château. Ayant divorcé en 1794, il loue le château lors des étés de 1812 à 1818 à l'évêque d'Arras, Boulogne et Saint-Omer, Monseigneur de la Tour d'Auvergne-Lauraguais.Après la mort de Jean Vindicien en 1832, son fils et unique héritier, Achille Pierre Blin de Varlemont, vend le château, en 1837, à Blanche des Escotais, fille du Comte Louis des Escotais et veuve du comte Adrien Eugène Léonard de Tramecourt. La comtesse de Tramecourt meurt en 1879 : Barly est légué à son neveu le marquis du Luart. Inoccupé, le château est parfois loué durant l'été.Arthur Duhem, vice-président de la Chambre de Commerce de Lille, achète Barly le . Lors de la Première guerre mondiale, le château de Barly est réquisitionné, d'abord par l'armée française, qui procède à une restauration, puis y installe une ambulance, ensuite par les troupes anglaises. Après guerre, la famille Duhem reprend possession des lieux, et Arthur Duhem meurt à Barly en 1930. En 1937, ses enfants vendent le château à Robert Bouttemy, agriculteur du village. Pendant la Seconde guerre mondiale, Barly est occupé par des unités allemandes.À la fin des années 1960, Monseigneur Jean Lestocquoy, président de la Commission départementale des monuments historiques du Pas-de-Calais, attire l'attention publique sur les menaces qui pèsent sur le château de Barly, alors en bien mauvais état. C'est à la suite de cette mobilisation que le colonel Jacques d'Antin de Vaillac l'achète, en 1970. L'année suivante, le , la totalité des bâtiments et des décors intérieurs de Barly sont classés au titre des monuments historiques. Les travaux de restauration débutent.Bernard Dragesco et Didier Cramoisan font l'acquisition du château en . Ils poursuivent la restauration des lieux, et les ouvrent au public chaque été1.

Le château de Barly est situé sur la commune de Barly. Classé Monument historique, il est édifié en 1780. 
Téléphone : 03 21 48 41 20


Château de Cercamp

 

Au cœur d’un immense parc à Frévent, dans le Ternois, se dresse le château de Cercamp, une ancienne abbaye cistercienne. Depuis, il a connu plusieurs casquettes : manufacture de tissage de laine, résidence des barons de Fourment, Quartier Général du Maréchal Foch, maison d’accueil pour enfants… Aujourd’hui, vous pouvez visiter l’ensemble du château classé au titre de Monuments Historiques depuis 1947 et vous perdre librement dans ses 33 hectares.

Téléphone : 06 60 99 07 70

Château d’Olhain

 

Un superbe château immergé dans la Lawe, à Fresnicourt-le-Dolmen ! Datant du XIIIème siècle, le Château d’Olhain est l’un des plus beaux exemples de forteresse médiévale de l’ancienne région du Nord-Pas-de-Calais. Profitez d’une promenade le long des douves, visitez la chapelle, la cave et le donjon et faites un véritable plongeon dans l’Histoire !

Le château d'Olhain est une forteresse des XIIIe et XVe siècles2. Elle se situe à Fresnicourt-le-Dolmen, dans le Pas-de-Calais, sur la Lawe. C'est le plus bel exemple de forteresse médiévale de l'Artois ou de l'ancienne région Nord-Pas-de-Calais.Préhistoire

En 2021, un site néolithique circulaire fortifié (500 mètres de diamètre environ), entouré de trois talus séparés par des fossés de quatre ou cinq mètres de large a été découvert par hasard sous la couverture arborée du bois d’Olhain, à l'occasion d'une cartographie LIDAR faite pour les besoins de la lutte contre les inondations dans le bassin versant de la Lys. Le site, daté d'environ 6 000 ans, s'étendant sur environ 25 hectares est exceptionnellement bien conservé, ce qui devrait selon Gilles Leroy (Direction régionale des affaires culturelles) justifier sa protection (peut-être au titre des monuments historiques) et des fouilles archéologiques, en lien avec l’Office national des forêts3.

La famille d'Olhain est une des plus vieilles familles de l'Artois. La famille est connue depuis 1179. Hugues d'Olhain, fils de Simon, apparaît dans des chartes, entre 1179 et 1213. Il a été un des capitaines de la Quatrième croisade qui a abouti à la prise de Constantinople, en 1204. On lui attribue la construction d'un château à Olhain, mais ce n'est pas le château actuel. En 1239, Jean d'Olhain, fils d'Hugues, fonde la chapelle castrale d'Olhain.

En 1387, le mariage de Marie d'Olhain avec Jean de Nielles (1355-vers 1424), un des favoris de Jean sans Peur, fit entrer Olhain dans cette dernière famille. En 1407, le duc de Bourgogne autorise son chambellan à prendre des chênes dans le bois du Wault, situé près de Houdain, jusqu'à une valeur de 60 écus d'or pour construire « ès édifices de son hôtel d'Olehain ». Ce document permet de dater la construction du château actuel.

En 1409, Alix de Nielles, dame d'Olhain, épouse Jean Ier de Berghes, grand veneur de France, gouverneur d'Abbeville et fait ainsi échoir Olhain à la maison de Berghes-Saint-Winock, qui conserve le château jusqu'à sa vente, en 1900.

AU XVIe siècle, les seigneurs d'Olhain sont devenus protestants. L'Artois est à cette époque est une province dépendant du roi d'Espagne qui ne tolère pas le protestantisme. Après être revenu au catholicisme, Charles de Berghes obtient du roi d'Espagne Philippe IV la restitution de la nationalité artésienne, le , lui permettant de séjourner en Artois. Cependant les princes de Berghes séjournent peu au château.

Le , le château est pris par le régiment de Champagne pendant la conquête de l'Artois par le roi Louis XIII. Pendant le siège d'Arras, le château est occupé par les Espagnols qui font sauter deux tours. En 1710, l'armée des Alliés, commandée par les Néerlandais, assiège et occupe la ville de Béthune. Les Hollandais occupent le château qui a souffert de leur artillerie.

La chapelle.

Dans le premier tiers du XVIIIe siècle, les Berghes-Saint-Winock font reconstruire à neuf le château de Boubers-sur-Canche, devenu le siège de leur principauté de Râches, et délaissent celui d'Olhain, qui reste toutefois entretenu et sert notamment de rendez-vous de chasse.

Après le décès d'Eustache Joseph de Berghes, vicomte d'Arleux, en 1757, les domaines de Boubers et Olhain sont séparés entre ses fils. L'aîné, Philippe Adrien Joseph Guislain de Berghes (1742-1773) hérite de Boubers, terre sur laquelle est assise la principauté de Râches et qui sera vendue en 1828, après la mort de sa fille unique. Le plus jeune, François Désiré Marie Guislain de Berghes (1747-1802), hérite d'Olhain que sa descendance conserve jusqu'en 1900.

Dans la première moitié du XIXe siècle, la famille de Berghes-Saint-Winock séjourne à Olhain et y fait faire des travaux, tels que l'aménagement d'une chapelle. Après 1870, elle habite, en Normandie, le château de Rânes 4. Elle s'éteint en 1907.

Au XXe siècle, le château d'Olhain appartient à la famille Dutoit, qui en assume la préservation et la mise en valeur.

Le château d'Olhain a résisté aux guerres, a vu passer Charles Quint.

Une des ailes du château, qui donnait sur la partie la plus large des douves (environ quatre-vingts mètres), a été abattue.

Les couleuvrines datent des incursions espagnoles.

Les cuisines dans les caves sont bâties entre des murs mérovingiens.

Horaires : 
Téléphone : 01 39 18 33 14
Début construction : XIVe siècle
Département : Pas-de-Calais

Château d’Hardelot

 

Le château fort d’Hardelot de la commune de Condette dans le Pas-de-Calais est un symbole de paix à part entière ! En effet, il est surnommé « Centre Culturel de l’Entente Cordiale » depuis qu’a été signée en avril 1904, l’Entente Cordiale entre la France et la Grande-Bretagne. La visite de ce manoir de style néo-gothique du XIXème siècle construit sur des fondations du XIIIème siècle, ainsi que celle de ses jardins, est incontournable ! So british !


Le château d'Hardelot est un château fort situé dans la commune de Condette dans le Pas-de-Calais, en France. Le château actuel est un manoir achevé au milieu du XIXe siècle, sur des fondations datant de 1222. Il a la forme d'un polygone avec neuf tours, entouré de deux larges fossés concentriques et installé sur une colline dominant les marécages et le lac des miroirs. Il est proche de la station balnéaire d'Hardelot-Plage, station à laquelle il a donné son nom.

Aujourd'hui, il abrite le Centre culturel de l'Entente cordiale, consacré aux relations entre les Français et les Anglais, et accueille chaque été le Midsummer Festival. Il est au centre de la réserve naturelle régionale du marais de Condette.

Des origines à 1900

Le premier château, alors appelé château d’Ardrelo2, est construit en bois par les comtes de Boulogne au XIIe siècle. C'est là qu'en 1194Renaud de Dammartin signe la première charte communale de Boulogne.

Le château actuel est construit par le comte Philippe Hurepel de Clermont, fils du roi Philippe Auguste, de 1222 en 1231. Prise, reprise, cette forteresse voit passer dans ses murs des troupes françaises, anglaises et bourguignonnes. En 1615Marie de Médicis fait assiéger le château par le maréchal d'Ancre car il est alors occupé par les protestants. Il est alors largement détruit et une ferme prend place au milieu des ruines. Il reste encore aujourd'hui les courtines d'origine.

Les événements de 1789 n'affectent guère la paroisse de Condette en Boulonnois. Les quelque 380 habitants sont surtout préoccupés par l'invasion des sables de la côte. Le château est mis en vente comme bien national en 1791, et c'est le seigneur de Châteaubourg qui l'achète pour 26 400 livres.

En 1820, le château est à nouveau vendu avec ses 880 hectares de dunes et de garennes qui vont jusqu'à la mer. Quelques années plus tard, dans l'espoir d'arrêter l'avancée du sable dans les terres, on entreprend les premières plantations de résineux. En 1848, le château est acquis par l'Anglais Sir John Hare, un magistrat de Bristol, qui tente de restaurer les ruines médiévales. C'est à cette époque que l'écrivain Charles Dickens vient régulièrement à Condette pour, notamment, vivre en toute discrétion sa liaison avec Ellen Ternan.

En 1865 le capitaine Henry Guy rachète le château et construit un manoir de style néo-Tudor au-dessus des souterrains du XIIIe siècle et d’une des tours les mieux conservées. Sa fille Helen Guy deviendra une célèbre compositrice en son temps sous le nom de « Guy d'Hardelot ».

Horaires : 
Téléphone : 03 21 21 73 65
Commune : Condette
Début construction : XIIe siècle
Fin construction : XIXe siècle au XXe siècle
Période ou style : Néo-Tudor

Le château de Combourg

 

Hanté, le château de Combourg ? C'est en tout cas ce que pensait la famille Chateaubriand. C'est dans cet austère château du XIe siècle, d'une beauté sévère, mais fascinante, que grandit le jeune François-René de Chateaubriand à la fin du XVIIIe siècle. C'est d'ailleurs à cette rencontre que l'on doit une partie de son l'œuvre de l'écrivain, dont les Mémoires d'outre-tombe. Le château de Combourg est une forteresse située en Bretagne sur le territoire de la commune de Combourg, Pays de la Bretagne Romantique en Ille-et-Vilaine.

Les façades et toitures du château, ainsi que la salle des gardes et le vestibule font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis , le reste du château étant inscrit depuis 2.

Le château de Combourg est une forteresse située en Bretagne sur le territoire de la commune de Combourg, Pays de la Bretagne Romantique en Ille-et-Vilaine. 
Date d'ouverture : 1876
Propriétaire actuel : Famille de La Tour du Pin Verclause
Téléphone : 02 99 73 22 95
Fonction : Château fort
Anciennes provinces de France : Bretagne
Début construction : XIIe siècle

La citadelle de Port-Louis

 







Fleuron de l'architecture militaire, la citadelle de Port-Louis ferme l'accès à la rade de Lorient. Construite par les Espagnols, elle fut ensuite modifiée par les Français sous l'impulsion de Louis XIII. Malgré les apparences, on ne doit à Vauban que quelques édifices construits à l'intérieur et à une période antérieure. L'édifice abrite aujourd'hui le musée national de la Marine et le musée de la compagnie des Indes


La Citadelle de Port-Louis est une citadelle construite au XVIe siècle par les Espagnols, puis modifiée au XVIIe siècle par les Français. Elle est située dans la ville de Port-Louis dans le département français du Morbihan en région Bretagne, et ferme l'accès de la rade de Lorient. Elle abrite actuellement un musée de la Compagnie des Indes, le musée national de la Marine et des annexes consacrées au sauvetage en mer.

La citadelle, ainsi que les remparts, font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 1.

La Citadelle de Port-Louis est une citadelle construite au XVIᵉ siècle par les Espagnols, puis modifiée au XVIIᵉ siècle par les Français. Elle est située dans la ville de Port-Louis dans le département français du Morbihan en région Bretagne, et ferme l'accès de la rade de Lorient. 
Architecte : Cristóbal de Rojas
Horaires : 
Téléphone : 02 97 82 56 72
Anciennes provinces de France : Bretagne
Début construction : XVIe siècle