Château de Fétan
Autour du moulin de Bezan, attesté au XIIIe siècle, se constitue un domaine qui appartiendrait vers 1330 à la famille de Fétans. Une maison forte y existe en 1580. Antoine Jacquet, maître des postes à Lyon, l'achète avec le moulin en 1585, et c'est en sa faveur qu'Henri de Bourbon érige le fief de Fétan en 1601. Gaspard Jacquet, son fils, conseiller et secrétaire du roi, en obtient la confirmation en 1603. Il construit le château actuel en 1622-1623 (dates gravées sur les culs-de-lampe des échauguettes sud-est et sud-ouest de l'aile gauche), en intégrant un corps de bâtiment plus ancien, à l'extrémité orientale de l'aile droite. Plusieurs seigneurs se succèdent dans la possession du fief qui appartient en 1789 à Jean François Trollier. En 1823, la parcelle contenant château, moulin, sol et cour est cadastrée au nom Madame de Beligny (née Trollier), qui effectue des transformations: démolition en 1842 (probablement de dépendances), reconstruction en 1843-1844. Des remaniements sont visibles dans l'élévation postérieure du corps de portique (garde-corps au chiffre des Béligny) et les fenêtres de l'étage des façades sur cour, murées ou dépourvues de leur croisée. Contre l'élévation nord-est de l'aile droite, le collage évident d'un corps qui faisait partie de la ferme attenante, parait remonter au XVIIe siècle, mais fut surélevé au 19e. La ferme, vendue, a été démolie vers 1970. Il subsistait un hangar à colonnes de pierre dorée aujourd'hui écroulé. Le moulin a cessé son activité peu après 1855: une partie des bâtiments est encore debout, ainsi que la roue en place sur le bief. Le château de Fétan est construit en bordure de la route de Saint-Bernard, sur laquelle se présente l'élévation sud de l'aile gauche, prolongée de part et d'autre par un mur de clôture qui limite la vaste avant-cour à l'est et le parc à l'ouest. Ce mur est pourvu, sur l'angle sud-ouest, d'une petite tour circulaire, couverte d'une coupole en pierre en partie effondrée. Le bâtiment, de plan en U, s'organise autour d'une cour ouverte, séparée de l'avant-cour par le bief de Forquevaux, sur le Formans. Un corps de portique relie les deux ailes parallèles de logis, en apparence symétriques, dont le parti d'élévation sur cour se répond sans être identique. L'édifice est bâti en moellons de calcaire, composé en majorité de pierres blanches auxquelles se mêle du calcaire jaune, tandis que la "pierre dorée" (calcaire de Couzon) est employée en pierre de taille dans les chaînes d'angles, encadrements de baies, supports verticaux et éléments décoratifs; des échauguettes en brique sur l'angle garnissent les extrémités de l'élévation sur route de l'aile gauche et, en pendant sur l'élévation antérieure, l'angle sud-est de l'aile droite. Ces échauguettes circulaires, munies de canonnières et d'archères-canonnières simples ou cruciformes, portent sur des culs-de-lampes moulurés: ceux de l'aile gauche ont des moulures identiques, profilées en quart-de-rond, où sont gravées respectivement les dates 1622 à l'ouest et 1623 à l'est; le profil différent de celui de l'aile droite, alternant moulures pleines et plates, pourrait être un signe d'antériorité. Les élévations sont revêtues d'un enduit, laissant apparents les détails en pierre dorée. En dehors des percements du XIXe siècle, l'élévation sur route, tournée vers l'extérieur, compte peu d'ouvertures d'origine; les baies s'ouvrent du côté de la cour. Les façades sur cour, de trois niveaux, adoptent un parti à travées, montrant un souci de régularité dans la composition. Un cordon d'étage mouluré en tore règne sur ces façades, servant d'appui aux fenêtres du deuxième niveau, et se retrouve en façade postérieure du corps de portique. De larges arcades en anse de panier, surmontées de fenêtres barlongues, dont deux feintes, rythment les cinq travées régulières du corps de portique, marquées au troisième niveau par de petites baies rectangulaires au même aplomb; ces jours, à même encadrement chanfreiné terminé en congé, éclairent le comble à surcroît et ponctuent aussi les travées des ailes (d'autres, semblables ou à cadre en bandeau, ont été percés au XIXe siècle dans les élévations sur route et postérieure). Les arcs à clef passante du portique présentent des archivoltes à fasces profilées en quart-de-rond entre filets; les moulures des rouleaux supérieurs se croisent en retombant sur le pilier La mouluration en quart-de-rond s'applique également aux arêtes d'encadrement et du croisillon des fenêtres des ailes, du moins celles qui l'ont encore, comme à celles du corps adossé au nord de l'aile droite, et aussi aux arcs des escaliers intérieurs. Dans les deux ailes se discerne un rythme de deux baies par travée, qui apparaît sous les transformations (fenêtres murées). Sauf dans la partie orientale de l'aile droite, le ler niveau conserve ses fenêtres à croisée. Chaque aile dispose d'une entrée principale, dont les portes identiques ne se font pas face, et de portes secondaires dans les parties latérales. Les deux portes principales ouvertes en plein cintre, s'inscrivent dans une travée à ordres superposés (toscan et ionique); encadrées de pilastres cannelés, elles sont surmontées d'un fronton interrompu par l'emplacement d'un écu armorié disparu. L'entrée principale de l'aile gauche est axiale et les petites portes en plein cintre à clef passante disposées symétriquement, tandis que l'élévation de l'aile droite ne respecte pas cette ordonnance. Les fenêtres du deuxième niveau ont toutes perdu leur croisillon, et la plupart des encadrements sont modifiés par la feuillure d'anciens contrevents aujourd'hui enlevés. L'aile droite est flanquée au nord d'un corps postérieur qui donne sur la cour des communs et dépendances agricoles aujourd'hui détruits. La modénature d'origine de ses baies, croisée du premier niveau et fenêtres à meneau de l'étage, est semblable à celle définie dans la cour d'honneur; malgré les divers remaniements, percements et rebouchages de baies, surélévation au XIXe siècle (jours oblongs du comble à surcroît), probablement pour unifier la toiture, se lit une structure contemporaine du bâtiment principal. Son collage, nettement apparent contre la tour circulaire demi hors-oeuvre, met en évidence l'antériorité de cette tour dont l'escalier en vis distribue un corps à l'est: il pourrait s'agir de l'ancienne maison forte, qui conserve, au sommet de la tour d'escalier, une bretèche à archère-canonnière cruciforme. Celle-ci avait alors sa raison d'être, tandis que les échauguettes et éléments défensifs du château, comme la tour sur l'angle du mur de clôture, ne sont probablement que décoratifs à l'époque de leur construction, marques symboliques de la puissance du seigneur...
Éléments protégés MH: les façades et les toitures : inscription par arrêté du 30 janvier 1973.
château de Fétan, route de Saint-Bernard, 01600 Trévoux
Château de Châtillon-sur-Chalaronne
Construit près du confluent de la Chalaronne et du Relevant, la première construction fut sans doute assez modeste mais elle ne cessa d'être améliorée par les seigneurs successifs au point de devenir une des plus importantes places fortes de Bresse. Les seigneurs de Châtillon, qui l'avaient bâti, l'occupèrent un temps, ensuite le château passa successivement sous la domination des seigneurs de Montmerle, Beaujeu, Bagé, avant d'échoir en 1272 aux comtes de Savoie. La chapelle fut l'objet d'une grande dévotion, on venait y implorer la Vierge en période de peste. En 1598, Henry IV pour reprendre Saluces, déclara la guerre à la Savoie et une armée sous les ordres du maréchal de Biron, envahit la région. Un grand nombre de places fortes fut démantelé, dont le château de Châtillon qui fut rasé. Seules subsistèrent l'enceinte avec sa porte en ogive, et les bases de quatre tours sur les sept qui existaient. Après la Révolution, il eu plusieurs propriétaires jusqu'à Mlle Legoube qui, en mourrant, le légua à l'Hôpital. Celui-ci céda à la commune en 1965, la porte de Bourg, la Porte de Durlivant appelée ensuite Porte de Lyon et celle de Villars.
Éléments protégés MH: les restes de l'ancien château : inscription par arrêté du 22 février 1927.
château de Châtillon 01400 Châtillon-sur-Chalaronne
Téléphone : 04 74 55 15 70
Château de Thol
Château fort cité depuis le XIIIe siècle, centre de la seigneurie de Thol, dont les ruines se dressent à 2 kilomètre au sud du bourg, sur une colline à 305 mètres d'altitude au-dessus de la vallée de l'Ain. Il fait face au château de Chenavel, situé de l'autre côté de la rivière. La seigneurie en toute justice est inféodée en 1330 par le comte de Savoie, à Barthélemy de la Balme, chevalier, père de Guillaume de la Balme, auquel succéda Catherine de Sales, sa femme. Cette dernière convola en deuxièmes noces avec Humbert de Luyrieux qui vend Thol, en 1374, à Pierre de Brénod, damoiseau, puis le retire pour le transmettre à Marguerite, sa fille, femme de Derrious de Vaugrineuse, dont la postérité en jouit jusqu'à Jeanne de Vaugrineuse, qui le porte en mariage, le 19 juillet 1508, à Claude de Salins, seigneur de Vinzelles, père d'Aimé de Vinzelles. Le château de Thol est cédé le 13 avril 1577 à Claude II de Coucy, seigneur de Châteauvieux. En 1662, le Comté, dont Thol est un des fiefs, est vendu à Barthélémy Gueston. En 1697, à la suite du mariage avec Anne Gueston, le château de Thol passe à Paul Gayot qui devient le nouveau comte. En 1789, la famille Gayot en est toujours propriétaire, mais en 1790, le comté est aux mains de la famille Brac de la Perrière. Le château-fort construit sur une butte, ruiné depuis très longtemps, adopte un plan quadrangulaire d'environ 32 mètres de côté et est cerné de fossés secs. Deux tours carrées se dressent aux angles nord-ouest et sud-ouest. La façade nord possède encore une belle fenêtre géminée. Les logis sont disposés autour d'une cour. Une association de sauvegarde du château est créée au XXe siècle, ainsi les murs du château sont consolidés, la tour ouest a retrouvé ses trois étages et un jardin médiéval est aménagé.
Éléments protégés MH: les restes du château de Thol : inscription par arrêté du 22 février 1927.
château de Thol 01160 Neuville-sur-Ain
Téléphone : 06 85 01 15 08
Château de Corcelles
Située dans la commune de Trévoux, la terre de Corcelles, sur laquelle est mentionnée une "garange" en 1304 (grangia de Corcells) est érigée en fief le 26 avril 1707 en faveur de Charles Borghèse, écuyer, par le duc du Maine, Louis-Auguste 1er, prince souverain de Dombes. Corcelles figure sur la carte de Cassini, et la seigneurie, possession de Jean-Baptiste du Pré jusqu'en 1759, puis de Jean Meissonnier, aurait disposé à cette époque d'un château, avec chapelle et colombier; ce colombier peut correspondre au pavillon carré, élevé dans le parc à l'ouest, figurant déjà sur l'ancien cadastre et qui existe toujours. Lors de l'établissement du cadastre napoléonien en 1823, la propriété, appelée Domaine de Corcelles, comprend d'importants bâtiments inscrits au nom de Monsieur Durozier, sous-préfet à Saint-Étienne. Peu après, elle appartient à la famille de Ruolz, qui la possède en 1840. C'est probablement à cette famille lyonnaise notable que l'on doit la transformation partielle de l'édifice, conservant toutefois les communs (aile postérieure et première cour), ainsi que les dépendances isolées. Le corps principal de l'ancien château, reconstruit plus petit et un peu en arrière du précédent, comme on peut le voir en comparant les plans cadastraux, est alors converti en rendez-vous de chasse. À ce jour, les maîtres d'oeuvre ne sont pas connus, aucun document écrit n'ayant été retrouvé, pas plus que ceux qui permettraient d'attribuer avec certitude cette construction aux Ruolz. Cependant, en place dans la cheminée d'un des salons, une plaque de cheminée portant le nom, les armes et la devise de cette famille, témoigne de leur part à celle réalisation. Les armoiries correspondent plus précisément à la branche des Ruolz-Montchal, dont un des membres, Léopold de Ruolz, professeur de sculpture à l'école des Beaux-Arts de Lyon de 1839 à 1845, fut en son temps un sculpteur réputé. Le bâtiment a reçu quelques adjonctions dans la deuxième moitié du XXe et au début du XXe siècle, qui n'ont touché que les dépendances, prolongées par deux ailes latérales au sud-est L'édifice, devenu maison de post-cure jusqu'en 1962, est aujourd'hui maison de retraite des religieuses dominicaines. À cet effet, il a encore subi quelques modifications d'ordre secondaire dans les années 1970, le corps principal étant resté intact. Le bâtiment, de plan régulier, est construit en pisé sur solins de calcaire. Il se compose d'un corps principal rectangulaire, le rendez-vous de chasse, flanqué à droite d'ailes postérieures et latérales plus basses, disposées en U et en L autour de deux cours. Ces ailes, couvertes de tuiles creuses ou de tuiles plates mécaniques, contiennent les anciens communs et dépendances, parmi lesquelles une cave voûtée, un puits, remises en contrebas du parc, et, sur l'angle nord-est, un pigeonnier en brique et pierre (devenu aujourd'hui clocher de la chapelle attenante, aménagée dans un ancien fenil). Maison de gardien à l'entrée, près du portail. La couverture du corps de logis, comme celle de l'ancien colombier isolé dans le parc, est en tuiles écaille vernissées. Ce rendez-vous de chasse de deux niveaux, couvert d'un toit à croupes, est surmonté, sur les côtés antérieurs, d'étages de comble couverts de deux hauts toits brisés en pavillon, qui marquent la symétrie de la façade. Celle-ci est dépourvue de décor, seules rois portes-fenêtres axiales en plein cintre au premier niveau distinguent le corps central et ouvrent sur la pièce majeure de l'édifice, le salon à "l'italienne".
Éléments protégés MH: les façades et les toitures, le salon avec son décor peint du corps central du château : inscription par arrêté du 26 mars 1996.
château de Corcelles 01600 Trévoux
Château de Varey
Le château primitif a été édifié au XIIe siècle, et a connu une histoire agitée de près de huit siècles. L'édifice actuel fut reconstruit au milieu du XIXe siècle sur les vestiges du précédent. Si l'élévation a été réalisée avec quelques fantaisies le plan est resté vraisemblablement le même que celui de l'ancien château. La partie basse des murailles qui avait résisté est constituée de pierres différentes et présente encore le plan incliné qui permettait, au Moyen Age, de faire rebondir sur l'adversaire des projectiles lâchés du haut des murailles. Démantelé sous la Révolution, il était resté à l'état de ruines pendant 65 ans. Depuis 1967, il abrite un institut médico-thérapeutique, éducatif et pédagogique, il ne se visite qu'en septembre lors des journées du patrimoine.
Éléments protégés MH: les façades et les toitures du château : inscription par arrêté du 21 mars 1983.
château de Varey 01640 Saint-Jean-le-Vieux
Château de Montribloud
L'origine de Montribloud est énigmatique: certains ont voulu faire dériver Montribloud de "Mons terribilis" et y célébrer le lieu de la bataille en 197 après J.C. entre Albin et Septime Sévère luttant pour devenir Empereur romain. Mais d'autres y voient une origine germanique, à travers des transcriptions anciennes relevées Montribloz, Montriblout. Les Covet vont transformer le château-fort ceint de fossés en une demeure Renaissance avec fenêtres à meneaux. Le 8 août 1660, Antoine de Covet, marquis de Villars, obtient que la baronnie de Montribloud soit érigée en comté. Endetté, Jean-Baptiste de Covet, vend la seigneurie de Montribloud à son créancier, Pierre Nicolau, échevin et trésorier de la ville de Lyon. Cela se passait le 24 janvier 1754. Héritant du château de son père, Christophe Nicolau engage le célèbre architecte urbaniste Lyonnais, Jean-Antoine Morand, pour le rebâtir selon son rang. La poype est agrandie, une aile du château construite et un jardin à l'anglaise créé. Accusé d'avoir mélangé ses comptes personnels avec ceux de la ville de Lyon, il s'enfuit à Paris. Son fils, Antoine Nicolau, cède la propriété à un banquier de Lyon, Melchior Bodin en 1826. Son fils, Alexandre Bodin, fait modifier les toitures de tuiles en toitures d'ardoises. Le château actuel a peu changé d'allure depuis et appartient toujours à la famille Bodin.
château de Montribloud 01390 Saint-André-de-Corcy
Château de Genoud
Le château de Genoud a été construit au début du XIVe siècle. Des communs en hémicycle entourent la porte d'entrée principale. La tour carrée a été remontée vers 1853. A l'origine, l'ensemble se composait de trois tours et de deux ponts levis qui existaient encore au moment du démontage pendant la Révolution. Le logis datant de 1672, conserve un intérieur du XIXe siècle, époque à laquelle fut ajouté un escalier d'accès à la tour.
Éléments protégés MH: les façades et les toitures du château et de ses dépendances avec le puits, son enceinte et son allée de platanes : inscription par arrêté du 28 août 2006.
château de Genoud 01240 Certines
Château du Plantay
La seigneurie du Plantay était possédée au XIIIe siècle par les Saint-Didier, puis à partir du XVe siècle et successivement par les familles du Plantay, de la Palud, du Saix et d'Hugonin. Le château aurait été construit par le seigneur du Plantay, Antoine de Saint Didier, sur un poype dominant l'étang. Le seul vestige est la tour de ce château féodal qui fut incendié en 1460 par les troupes du duc de Bourbon, qui ravagèrent en grande partie la Dombes. La tour massive, de plan circulaire, en briques, est haute de 19 mètres. Un chemin de ronde avec mâchicoulis couronne l'édifice. A côté une maison d'habitation en briques.
Éléments protégés MH: la tour et le bâtiment annexe : inscription par arrêté du 29 janvier 1991.
château du Plantay 01330 Le Plantay
Château de Poncin
Ce château fut bâti en 1180 par Humbert II de Thoire. Un siècle plus tard, en 1290, il fut presque entièrement reconstruit par Humbert IV car il n'en subsistait plus qu'une grande tour carrée au sud ouest. En 1304 Humbert IV en cède la suzeraineté contre 7500 livres viennoises au sire de La Tour du Pin, Dauphin du Viennois. En 1375, les Comtes de Savoie acquièrent le Château, et l'ensemble du fief en 1402. En 1565 les Ducs de Nemours rachètent l'ensemble aux comtes de Savoie, qui feront subir au château d'importants remaniements au cours du XVIe siècle. En 1601, sur ordre du Roi Henri IV, le Maréchal de Biron le démantèle entièrement. Il passe ensuite à la famille de la Poype Saint Julien qui le reconstruit partiellement. En 1760 Gaspard Roch de Quinson, le nouveau propriétaire, fit restaurer les terrasses pour y aménager des jardins. A la révolution, le château n'est pas épargné et subit encore de graves dommages. En 1831, un ex-révolutionnaire, dénommé Jantet, maire de Ponçin, le rachète et crée un magnifique jardin Anglais. Il sera cédé plus tard à un membre d'une famille de gentilhomme du Bugey dont cinq générations se succédèrent comme garde du corps et mousquetaire du roi et chevaliers de Saint Louis, les Savarin de Marestan. Joseph Bruno Adolphe Savarin de Marestan, devint en 1859 Conseiller de Préfecture de l'Allier et acquis également de M. de Meillonnas le château de Neuville-sur-Ain en janvier 1863, qu'il cèdera plus tard à Monsieur de Saint-Didier...
Éléments protégés MH: les façades et les toitures ; les restes de l'ancienne fortification ; les terrasses, le mur de soutènement et les jardins : inscription par arrêté du 12 mars 1970
château de Ponçin 01450 Poncin
Château de Jasseron
Construit au XIIIe siècle, le château de Jasseron était une oeuvre colossale, il dominait la plaine de Bresse de plus de 170 mètres, on estime à plus de 1250 mètres de maçonnerie. C’est à partir de 1601 que le château est abandonné et faute d’entretien il commence lentement à mourir. Les murailles et les toitures s’écroulent une à une. De plus les habitants de Jasseron vont chercher les matériaux nécessaires pour construire de nouvelles maisons. On y emporte notamment les pierres et les portes. Le temps et la météo accentuent cette démolition. Seul le donjon semble résister encore, il avait un diamètre d’environ huit mètres et ses murs deux mètres d’épaisseur, et possédait près de six étages. Le premier aurait servi de cachot ou de dépôt d’armes. Le second, un peu plus élevé, était constitué d’une meurtrière et avait un accès donjon. Le troisième étage servait de logement. Le quatrième étage possédait une meurtrière. Le cinquième, quant à lui était l’étage de la défense. Enfin le sixième étage était aussi un étage de défense, à noter que cet étage a été rajouté en 1434.
Éléments protégés MH: les restes du château : inscription par arrêté du 22 février 1927.
château de Jasseron 01250 Jasseron
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire