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vendredi 4 avril 2025

 

Château de Busset

Le château de Busset est une des plus belles demeures du Bourbonnais. Forteresse, dès le XIIe siècle, elle en a conservé le plan carré, les douves et les tours d'angle. Très remaniée au cours des siècles, elle se présente avec un double corps de bâtiment disposé à angle droit. Au sud du corps de logis, l'ancien donjon dresse encore son énorme tour circulaire bien crénelée et couronnée de mâchicoulis. À la rencontre des deux corps de bâtiment, l'angle intérieur est marqué par une élégante tour ronde d'escalier. Cette petite tour est doublée d'une tour plus importante, prise en œuvre dans l'angle extérieur, l'aile est, quant à elle, flanquée d'une tour ronde remarquable, dite "Tour de Riom", haute de cinq niveaux et couronnée d'une belle série de mâchicoulis, elle a conservé d'anciens hourds, recouverts aujourd'hui d'un toit hexagonal. Cette même aile est ornée, dans sa partie centrale, d'une belle porte d'entrée, avec des fenêtres à balustres, dans le nouveau style de la fin du XVe siècle. En effet, cette période, avec le XVIe siècle, a été une époque de mise au goût du jour du château. La chapelle et l'ensemble des bâtiments en portent les marques. Dès la fin du XIIe siècle, le château de Busset appartient à Guillaume, membre de la famille de Vichy, et reste aux mains de ses descendants jusqu'à la fin du XVe siècle, malgré un partage en 1344. Mais la Lignée de Damas de Vichy conserva le fief qui advint par mariage à Morinot de Tourzel, seigneur d'Allègre. C'est en 1498 que Marguerite de Tourzel le transporta à son mari, Pierre de Bourbon, famille qui créa la souche des Bourbon-Busset et qui, jusqu'à ces dernières années, possédait le château: Claude de Bourbon-Busset fut le premier à porter le titre de comte en 1578, il épousa Marguerite de la Rochefoucault. Les fils ainés se succédèrent comme seigneurs de Busset. Des travaux du XIXe siècle, effectués par l'architecte Hode, ont remanié les façades, avec ajout de tourelles, mâchicoulis, échauguettes et pinacles. Ont échappé aux restructurations la galerie des cuisines, les tours de Riom et de la Prison. La galerie des cuisines, du XVe siècle, ajourée d'arcades en plein cintre, dessert les pièces de service au sud est de la cour. La cuisine conserve ses cheminées et ses voûtes d'époque. Le dernier étage de la tour de la Prison conserve un oratoire voûté en coupole, décoré de peintures murales des XVe et XVIe siècles. Le château conserve, au rez-de-chaussée, des pièces du XVIIIe ornées de lambris peints. La vue sur les monts d'Auvergne est admirable des jardins à la française et à l'italienne. 

 Éléments protégés MH: le rez-de-chaussée du corps de logis principal, la galerie du deuxième étage desservant le second corps de logis, l'ancien oratoire dans la tour de la prison : classement par arrêté du 25 novembre 1981. Le château, y compris le châtelet d'entrée avec ses douves et son pont-levis, l'aile Est du XVIIIe siècle, la chapelle, les jardins à la française et à l'italienne et les éléments intérieurs : inscription par arrêté du 11 juin 1990. Les bâtiments de la ferme donnant sur la place du château, à l'exclusion des bâtiments arrière sur cour : inscription par arrêté du 15 septembre 1993. 

 château de Busset 03270 Busset 

Téléphone : 04 70 59 13 97 

 

Château de La Palice

La première mention des seigneurs de La Palice date de 1113 et concerne Guillaume et Roger de La Palice. Au début du XIIIe siècle une puissante forteresse est élevée, les seigneurs du lieu étant aidés par le sire de Bourbon et peut-être même par des ingénieurs royaux. Au XIIIe et au XVIe siècles, plusieurs seigneurs de La Palice sont maréchaux du Bourbonnais et servent fidèlement les sires puis les duc de Bourbon. En 1358, le fief appartient à Jean de Châtillon. En 1380, Charles de Bourbon, comte de Clermont achète la seigneurie. Il cède quelques mois plus tard le château et la châtellenie à un de ses compagnons d'armes, Jacques de Chabannes, conseiller de Charles VII. Peu avant 1470, on édifie la chapelle. Jacques II, maréchal de la Palice est l'un des grands personnages lié au château, il sert Charles VIII, puis Louis XII et enfin François Ier. Amateur d'art et d'architecture, il fait construire, entre 1513 et 1525, une grande aile dans le goût du temps. En 1552, le château passe par mariage à la famille de Tournon, puis à celle de La Guiche. Vers 1613, Jean-François de La Guiche agrandit le logis et réaménage le parc. En 1715, le château est acheté par Giles Brunet d'Évry, intendant des finances de la généralité de Moulins qui réussit à faire ériger ses terres en marquisat. En 1731, François de Chabannes-Pionsat, issu d'une branche collatérale,achète le château. En 1789, le fils de ce dernier émigre, ses biens sont saisis. En 1793, le château est pillé, la chapelle est saccagée et les tombeaux qu'elle contenait sont détruits. Le château est pendant des années utilisé pour abriter les administrations locales, il sert de mairie, de sous-préfecture, de tribunal et de prison. Il est dans un état déplorable lorsqu'il est restitué à la famille de Chabannes de La Palice en 1802, grâce à l'intervention de Talleyrand. Le château est très tôt classé Monument historique, mais il est rapidement déclassé à la demande du propriétaire qui souhaite conserver toute liberté pour les grands travaux qu'il entreprend. Il fait appel à un architecte jeune, arrivé dans l'Allier depuis peu, Jean Moreau. Il supervise les travaux de restauration de la cathédrale de Moulins et bénéficie de recommandations de Jean-Baptiste Lassus et Mgr de Dreux Brézé. C'est sans doute l'évêque qui le met en relation avec le comte de Chabannes. Jean Moreau est contacté pour restaurer et consolider la chapelle. Celle-ci a été très endommagée pendant la Révolution, mais elle est également fragilisée par des travaux de voirie faits juste en dessous du château (creusement d'une butte qui épaulait la plate-forme du château et vibrations liées à la circulation). Il dresse un projet de restauration le 22 décembre 1856, mais les travaux sont différés et ne commencent qu'en 1875. Le projet pour la restauration de la chapelle a dû plaire au comte qui lui confie presque immédiatement les travaux du corps de logis. La partie nord du château est reconstruite à l'exception des tours et des courtines qui sont restaurées et ré-appareillées. Moreau adopte le style néo-Renaissance afin de créer une certaine unité avec l'aile édifiée par Jacques II de Chabannes. La restauration des créneaux de la tour dite Maréchal est confiée à l'entrepreneur Mazuel. Les parties hautes du logis sont refaites et surélevées au niveau de l'aile de la Renaissance. La tour d'escalier est remaniée. Il crée une porte d'entrée sculptée pour remplacer celle dont les blasons ont été bûchés à la Révolution. Le grand salon est "restauré". Sa cheminé est très remaniée mais elle conserve toutefois ses piédroits et son linteau. La hotte est totalement refaite selon des dessins de Moreau, la polychromie qu'il prévoit (damier bleu et rouge) est cependant abandonnée. Vers 1898, il élève un pavillon d'entrée pour le garde. Ce chantier, qui occupe Jean Moreau par intermittence de 1856 à 1898 joue un rôle primordial dans sa carrière. C'est sa première intervention sur un château, et quelle intervention! C'est un des châteaux le plus prestigieux de l'Allier qui lui est confié. La famille de Chabannes en lui donnant sa chance, puis en lui accordant sa confiance pendant des décennies permet à Jean Moreau de faire une entrée remarquée dans le monde des châtelains de l'allier. Il a fait ses preuves brillamment sur un chantier important, les autres propriétaires peuvent donc sans risque lui confier leur château. 

 Éléments protégés MH: la porterie d'entrée et les jardins : inscription par arrêté du 28 juillet 1998. Le château en totalité, y compris sa chapelle, son enceinte, les sols et les anciennes écuries : classement par arrêté du 29 octobre 1999. 

 château de La Palice 03120 Lapalisse 

Téléphone : 04 70 99 37 58

   

Château d'Avrilly

Guillot Constans, trésorier général du Bourbonnais reçoit en 1436, du Duc de Bourbon Charles 1er l'autorisation d'édifier un château, maison-forte et basse-cour entourée de fossés. Par le mariage de sa fille Anne, Avrilly passe à Jean Cordier, conseiller et avocat fiscal du Duc de Bourbon Pierre II, époux d'Anne de France, fille de Louis XI. En 1629, à la suite de difficultés financières chroniques pour ses propriétaires successifs (Popillon, Filhol) et d'une mise en vente forcée, Avrilly est adjugé à François Garnier, président trésorier de France à Moulins et conseiller du roi Louis XIII (son fils Jean fut maire de Moulins de 1676 à 1682). Très riche, il entreprend d'importants travaux à Avrilly où il obtient d'Anne d'Autriche le droit de faire tenir justice. Saisi en 1688, Avrilly n'est adjugé qu'en 1707 à Claude du Ligondès, capitaine des vaisseaux du Roi, puis est vendu au vicomte de Bar avant de passer en 1784 à Antoine de Pontgibaud, en 1800 à Pierre Allier puis en 1803 au comte Etienne des Roys. Son fils épouse la fille du général Hoche et reçoit en 1845 à Avrilly son ami Adolphe Thiers; il devient pair de France sous Louis Philippe. En 1873 Avrilly est vendu au comte de Tournon, fils de Camille de Tournon préfet de Rome sous Napoléon. Depuis cette date l'édifice est resté dans la famille et il appartient toujours à la famille de Chabannes la Palice actuels descendants. Château médiéval transformé au XIXe siècle, représentatif de l'architecture bourbonnaise du XVe au XIXe siècle. Le domaine comprend un ensemble très important de communs et un parc à l'anglaise et à la française. Visite libre ou guidée des extérieurs qui se compose de différents bâtiments: le château, le pavillon porche du XVIIe, l'orangerie, les dépendances et les pavillons du XIXe siècle. Les parcs et jardins offrent une multitude d'ambiances tant par la végétation que par la variété des pièces d'eau : parc de 100 hectares clos de murs, jardin à la française, et une succession de bassins et de douves, bois, étang. 

 Éléments protégés MH: le château et ses décors intérieurs, les pavillons Louis XIII, l'orangerie, les grands communs, le parc avec son système hydraulique et ses pièces d'eau et ses murs et grilles de clôture avec leurs portails et pavillons d'entrée est et ouest : inscription par arrêté du 25 janvier 1999. 

 château d'Avrilly 03460 Trévol 

Téléphone : 04 70 42 61 13 

 

Château de Chareil-Cintrat

L'ancien château-fort de Chareil était installé sur un bombement du relief qui permettait grâce au creusement des fossés, aujourd'hui comblés, d'améliorer la situation défensive. La construction massive était dans le style des forteresses du XIIIe siècle, où le donjon, cantonné de tours circulaires, permettait un système défensif ramassé. L'utilisation militaire a, dès le XVe siècle, perdu de sa réalité et le château a subi ses premières transformations, par le percement des tours sur l'extérieur. Le bâtiment rectangulaire qui s'est installé sur l'ancienne courtine est à trois étages flanqué de deux belles tours rondes. Les grandes transformations du XVIe siècle ont probablement été dirigées par la famille Morin. La façade principale et la toiture se sont ouvertes, sur la cour, de grandes baies à meneaux, symétriques sur trois niveaux. Le premier seigneur de Chareil était probablement Renaud du Forez qui en 1265, vendit la terre de Chareil à Jean de Bourgogne, époux d'Agnès de Bourbon. En 1301, Hugues de Vendat fit aveu d'une maison, avec terres et vignes à Chareil, mais s'agissait-t-il du fief de Chareil avec son château ? Toujours est-il qu'en 1353, le fief de Chareil était possédé en indivision, le damoiseau Léopard de Saulzet pour une part, maréchal et sénéchal du Bourbonnais, compagnon d'armes de Jean de Bourgogne. Il semblerait que la famille d'écuyers des Blanc de Saulzet ait possédé la seigneurie de Chareil mais dès le XVe siècle, les seigneurs de Chareil étaient en même temps seigneurs, le Cordebœuf, et portaient le nom du fief de Chareil comme patronyme. Aussi, en 1503, c'est Blaise le Chareil, écuyer, qui reconnaissait tenir en fief de la Juchesse de Bourbon sa maison et place forte de Cordebœuf en toute justice. Sa fille Marie de Chareil en 1540, mais aussi en 1580, était encore dame de Chareil. C'est peut-être par alliance, que les Morin devinrent seigneurs de Chareil, à la fin du XVIe et firent procéder aux transformations. Se succédèrent ensuite sur le domaine de Chareil, les Monamy en 1593, puis les Langlois de Ramantière en 1752 qui, en 1815, vendirent Chareil aux Thonier. Racheté par l'Etat le 10 octobre 1958, il fut restauré et ouvert au public. 

 Éléments protégés MH: le château en totalité, le sol et le jardin, lieu-dit Bellerive : classement par arrêté du 3 novembre 1958. 

 château de Chareil Cintrat 03140 Chareil-Cintrat 

Téléphone : 04 70 56 94 28 

 

Château de Billy

L’étude de l’architecture philippienne et du contexte historique laisse penser que la forteresse a été construite à la fin du XIIe siècle ou dès le début du XIIIe siècle, subissant probablement par la suite (et notamment après 1232, date à laquelle il devient la propriété des sires de Bourbon), de plus ou moins grandes modifications. 

 Il fait l'objet d'une protection totale aux monuments historiques. Les ruines du château sont classées par arrêté du 17 mai 1921. Les restes de l'enceinte extérieure sont inscrits par arrêté du 9 décembre 1929. 

 Château de Billy 03260 Billy

   

Château de Chouvigny

L'ancien château était entouré de fossés dont il subsiste quelques traces. En 1292, les doyens et chanoines d'Hérisson vendent au Comte de Clermont, sire de Bourbon, les tailles des hommes de Chouvigny, en la paroisse de Givarlais, c'est alors le mas de Chauvignet ou Chouvigny. Au XVe siècle, cinq hommes administrent ce mas ou il y a treize maisons, les unes en chauffoir, les autres en granges et vacheries, avec une exploitation évaluée à 160 hectares. Vers 1632, à l'emplacement de l'ancien château, un acquéreur, M. de Favières, fait construire une gentilhommière et réédifier la chapelle domestique. En 1679, un nouveau terrier est établi par Antoine de Favières, conseiller du roi, se déclarant possesseur du mas de Chauvigny, lequel mas est fossoyé tout autour. Les bâtiments sont disposés en U autour d'une cour centrale. La résidence consiste en un bâtiment à rez-de-chaussée flanqué aux extrémités d'un appentis, et d'un pavillon d'habitation récent. La façade du XVIIe siècle comporte une porte d'entrée surmontée d'une imposte vitrée. Des fenêtres s'ouvrent sur la cour dans laquelle trône le puits.

Éléments protégés MH: les façades et les toitures; la chambre à alcôve avec son décor de boiseries; la chapelle; le fossé: inscription par arrêté du 26 novembre 1990. 

 château de Chouvigny 16 route de la Mairie 03450 Chouvigny 

Téléphone : 04 70 59 81 77 

 

Château des ducs de Bourbon

Le château "Castrum Montis Lucii” est mentionné pour la première fois dans l’encyclique des religieux de Souvigny en 1049. Au XIIIe siècle, des tours sont adjointes à l’enceinte polygonale. Fin XIVe début XVe siècle Louis II de Bourbon et ses fils édifient progressivement un ensemble dont ne subsiste plus aujourd’hui que le logis principal, bâtiment encadré d’un beffroi et d’une tour carrée, agrémentée sur sa façade Est d’une galerie couverte. Rapidement déserté, le château connaît une longue période de déshérence et d’occupations diverses. Au XIe-XIIe siècle, l'édifice héberge un régiment d'infanterie. Le château des Ducs de Bourbon se présente comme un imposant corps de logis sur deux étages, flanqué d'une tour rectangulaire, d'une tourelle, de la tour de l'Horloge, le logis a conservé sa galerie boisée à l'italienne au XVe siècle. Endommagé, il est restitué à la ville en 1913 et restauré pendant l'entre deux guerres, en particulier la galerie couverte qui a été reconstituée afin d'accueillir le musée. 

 Éléments protégés MH: le château des Ducs de Bourbon en totalité : inscription par arrêté du 15 mai 1926. 

 château des Ducs de Bourbon 03100 Montluçon 

Téléphone : 04 70 05 11 44

  

Château de Bourbon-l'Archambault

Edifié sur le rocher qui domine l’agglomération, le château de Bourbon contrôle l’intersection de voies antiques. Il offre aujourd’hui des vestiges saisissants qui reflètent la splendeur et le style de l’architecture capétienne du XIIIe siècle. Le premier château-fort des sires de Bourbon restera le symbole de la puissance de leurs descendants, abritant les Saintes Reliques que le fondateur de la maison capétienne de Bourbon, le sixième fils de saint Louis Robert de Clermont, dépose en sa chapelle castrale en 1287. Considéré encore aujourd’hui comme la maison de famille de tous les descendants de la lignée, le château de Bourbon est le berceau de la plus jeune dynastie capétienne, qui règnera en France de 1589 à 1792 puis de 1814 à 1848. 

Il est classé au titre des monuments historiques en 1862. 

 Château de Bourbon-l'Archambault 03160 Bourbon-l'Archambault 

 Téléphone : 04 70 67 02 30 

 

Château de Jaligny-sur-Besbre

Château construit au XVe siècle ayant subi d'importantes restaurations au XIXe siècle, l'édifice est constitué par un corps de bâtiments flanqué à l'ouest de deux tours rondes qui représentent, comme la poterne, une partie des vestiges du château-fort et à l'est, de deux tours polygonales du XVe siècle, contenant les escaliers à vis. Celle du sud est surmontée d'un palmier d'ogives. Un avant-corps au sud-est de la demeure marque l'emplacement d'une ancienne chapelle construite au XVIIe, lorsque celle du château devint église paroissiale. La façade Est conserve des portes au décor gothique flamboyant. La poterne se compose de deux tours à trois niveaux précédant un châtelet dans lequel montait et descendait une herse. Un petit pont à balustrade remplace l'encorbellement sur mâchicoulis entre les deux tours percées d'archères, les ouvertures ont été agrandies au XVe siècle. A l'intérieur, deux cheminées du XVe siècle subsistent dans des chambres du second niveau. Le reste des intérieurs a été recomposé aux XVIIe et XVIIIe siècles. Dans le salon les poutres sont soutenues par des colonnes de marbres. Les murs sont totalement lambrissés de panneaux de bois moulurés et qui présentent horizontalement le profil en arbalète. La salle de billard est aussi lambrissée de panneaux du XVIIIe siècle. A l'est du château s'étend l'emplacement d'un ancien jardin à la française avec, au centre, un bassin. 

 Éléments protégés MH: les façades et les toitures du château et de la poterne. La tourelle d'escalier sud avec sa voûte en palmier. Au rez-de-chaussée : le grand salon avec son décor (à l'exception des colonnes), la salle de billard avec son décor, la cheminée de la salle-à-manger, le plafond à solives peintes de l'office. Au premier étage : les deux cheminées en pierre des tours nord et sud : inscription par arrêté du 29 février 1972. 

 château de Jaligny 03220 Jaligny-sur-Besbre

Château de Thoury

A la fin du XIIe siècle, cette terre appartient aux Saint-Julien de Saint Gérand. Il la cèdent au siècle suivant à un membre de leur famille qui le premier prend le titre de seigneur de Montaigu vers 1220. Pierre de Montaigu rend hommage en 1226 à Robert, évêque de Clermont, pour son château de Montaigu. Ce petit château, qui n'est pas antérieur au XIIIe siècle, fut très remanié à la Renaissance au milieu du XVe siècle, par Jacques de Chabannes, son propriétaire. Le château est racheté le 11 novembre 1925 par quatre familles de Montaigu-le-Blin (MM. André Choisy, Marc Féjard, Albert Grellet-Dumazeau et Jacques de Vaulx) afin d'éviter son démantèlement pour l'utilisation de pierres à chaux. 

Il est inscrit au titre des monuments historiques en 1928. 

 Château de Thoury 03290 Saint-Pourçain-sur-Besbre

   

Château de Montaigu-le-Blin

A la fin du XIIe siècle, cette terre appartient aux Saint-Julien de Saint Gérand. Il la cèdent au siècle suivant à un membre de leur famille qui le premier prend le titre de seigneur de Montaigu vers 1220. Pierre de Montaigu rend hommage en 1226 à Robert, évêque de Clermont, pour son château de Montaigu. Ce petit château, qui n'est pas antérieur au XIIIe siècle, fut très remanié à la Renaissance au milieu du XVe siècle, par Jacques de Chabannes, son propriétaire. Le château est racheté le 11 novembre 1925 par quatre familles de Montaigu-le-Blin (MM. André Choisy, Marc Féjard, Albert Grellet-Dumazeau et Jacques de Vaulx) afin d'éviter son démantèlement pour l'utilisation de pierres à chaux.

 Il est classé monument historique le 14 avril 1926. 

Château de Montaigu-le-Blin 03150 Montaigu-le-Blin

  

Château de Puyfol

Vers la fin du XIIIe siècle, Puyfol appartient à Jean de Villars, vassal du seigneur de Montaigu le Blin. Regnaude de Villars porte Puyfol par mariage à la famille Saulnier, vers la moitié du XVe siècle. Cette famille semble le conserver jusqu'au début du XVIe siècle, en 1503 ce sont Aymé et maître Jacques Saunier qui font aveu à la duchesse de Bourbon, de leur "chastel, maison, place et basse court de Poyfou, avec coulombier, estangs, garennes, moulins, prés, terres, rentes, tailles, dixmes, percières, gélines et corvées ... ", évalués à une rente annuelle de 35 livres. On trouve ensuite Jean de Breules, chambellan du duc d'Alençon, possessionné à Puyfol. Puis, à partir de 1606 et jusqu'à 1700, il appartient aux d'Albost qui le vendent à cette date à Claude de Chazerat. Il est acheté en 1730 par M. Hautier de Villemontée, seigneur de Trezelle. Par mariage, il revient l'année suivante à la famille de Viry du Coude, qui le cède en 1776, à J. P. de Fontaines de Trocézard (originaire du Forez). Il verra Puyfol saisi et vendu comme bien national puis sera guillotiné en 1794. Le bâtiment est vendu à de nombreuses reprises et est acquis en 1923 par la famille Ispenian. Détruit par les Anglais pendant la guerre de Cent ans, l'édifice sera reconstruit à la fin du XIVe siècle sur l'éminence naturelle qu'il occupait déjà. Les bâtiments qui restent se regroupent autour d'une cour présentant deux étages différents. Les plus anciens comprennent le donjon et sa tour d'escalier et deux tours rondes, le bâtiment du XVe siècle comprend au premier étage une salle voûtée en arête sur fortes nervures et une cheminée en pierre. L'escalier qui donne accès aux étages est à vis et avec marches en pierre tracées sur un diamètre assez grand, une petite tourelle d'angle reposant sur un joli cul-de-lampe le continue par des degrés plus étroits. 

 Éléments protégés MH: le château de Puyfol en totalité : classement par décret du 13 février 1925. 

 château de Puyfol 03220 Cindré

  

Château de Gayette

Le château occupe le sommet d'une faible colline, autrefois entourée d'étangs sur trois côtés. Il fut bâti dans la première moitié du XVe siècle par les frères Nesmond, dont les descendants prendront le nom de cette terre. En 1490, Magdeleine de Gayette va apporter le fief par mariage à François de Baucé. Elle va accueillir Charles III de Bourbon au début de septembre 1523 à la veille de sa fuite en Italie. Par la suite Gayette changea plusieurs fois de main pour être finalement acquis vers 1663 par les époux Pingre de Farinvillier, puis ces derniers en font don à l'ordre de la Charité de Saint-Jean-de-Dieu qui en prend possession le 11 juin 1695. Les religieux y entretiennent une douzaine de lits et soignent les malades et indigents des alentours. A la Révolution, les frères de Saint Jean sont remplacés par les soeurs de Saint-Vincent-de-Paul, qui officient toujours à la Gayette. L'établissement est devenu une maison de retraite. La demeure s'est agrandie au XVIIIe siècle et de nouveaux bâtiments furent construits autour du donjon, dernier vestige du château des Nesmond. 

 Éléments protégés MH: le donjon et le puits: classement par arrêté du 17 juillet 1925. Les façades et les toitures de la partie XVIIIe siècle qui abrite la chapelle: inscription par arrêté du 21 mars 1988. La chapelle, y compris son décor de gypseries, ses grilles et ses boiseries : classement par arrêté du 16 octobre 1989. 

 château de Gayette 03150 Montoldre 

Téléphone : 04 70 47 75 00

   

Château de Verneuil-en-Bourbonnais

Le château de Verneuil a été construit au XIVe siècle, sur des substructions du XIe ou du XIIe siècle, sur plan carré, flanqué à ses quatre angles de quatre tours carrées. Il a été détruit sous Louis XI. La porte de ville conserve ses jambages taillés, une partie de l'intrados et quelques traces de défenses. 

 Éléments protégés MH: la porte et les restes de l'enceinte et des tours : inscription par arrêté du 13 février 1928. 

 château de Verneuil-en-Bourbonnais 03500 Verneuil-en-Bourbonnais

   

Château d'Hérisson

Erigé sur un rocher, au-dessus du gué de l’œil appelé Gateuil, la forteresse médiévale de Hérisson domine la vallée de l’Aumance à un emplacement stratégique, carrefour de voies antiques allant de notamment de Bourges à Néris-les-Bains. La première mention connue du château remonte à 1123-1133, lettre de l’archevêque de Bourges Vulgrain : « castrum Iricionense ». Toutefois Hérisson était déjà, au XIe siècle un bourg où officiait un viguier chargé de l’administration par délégation du pouvoir ducal et royal. Seuls des sondages archéologiques et l’archéologie du bâti pourraient déterminer les débuts exacts de la construction de ce château voir des éléments architecturaux plus anciens sous-jacents. A la fin du XIIe siècle, Hérisson appartient à la baronnie de Bourbon et en 1242 cette forteresse devient le siège d’une châtellenie de 50 paroisses retrouvant l’importance qu’elle eu dans l’Antiquité avec l’oppidum très proche de Cordes. Occupée pendant la guerre de 100 ans par des routiers anglais et détériorée, la forteresse est en partie reconstruite dès la fin du XIVe siècle au retour de captivité d’Angleterre du duc Louis II de Bourbon à la tête de ce qui était devenu en 1327, le duché de Bourbonnais. On y adjoint alors un grand donjon avec pièces d’habitation pour cette forteresse qui avait jusqu’à présent essentiellement un rôle militaire, protégeant un village lui-même totalement fortifié en cette fin du Moyen- Age. C’est surtout le démantèlement du château ordonné suite aux guerres de la Fronde par Mazarin (1651-1652) qui démembra l’impressionnant monument ; ses pierres servant à bâtir les maisons du village. Cependant, malgré plusieurs siècles de pillage, ce château avec le reste de ses remparts et certaines de ses tours encore culminantes semble toujours dominer et protéger son précieux village blotti entre des rochers escarpés et la rivière Aumance… 

Les ruines du château font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par arrêté du 16 décembre 1986. 

 Château d'Hérisson 03190 Hérisson 


Château des Chaussins

Par lettres royales de mars 1438 données à Riom, Henri de Chossaing obtient l'autorisation de "bastir et édifier forteresse, en son lieu appelé de Chosseing". Mais un an plus tard, le seigneur du Caussin n'a pu mettre son autorisation à exécution, car l'abbesse de Cusset devait être consultée "pour ce que les choses lui pourroient toucher". L'autorisation fut donc reconduite et la construction du château put commencer dans les premières années de 1440, ce qui donne pour le Chaussin un modèle de l'architecture du milieu du XVe siècle. Toutefois, le château du XVe siècle a été édifié sur les bases d'un château primitif dont on repère encore la base talutée des tours rondes et de la courtine, percées d'archères de flanquement, ainsi que les fossés pleins d'eau, vestiges d'une construction précédente du XIIIe siècle. Château constitué de divers bâtiments disposés autour d'une cour quadrangulaire flanqué de tours. Le corps de bâtiment en L est l'élément le plus ancien. Un donjon de plan hexagonal à l'intérieur, circulaire à l'extérieur, fait suite au corps de logis. Les autres bâtiments datent ou ont été remodelés au XVIe siècle. La majorité des baies a été agrandie ou repercée au XVIIIe siècle, le crénelage de la tour sud ouest date du XIXe siècle. Côté nord le corps de logis dépourvu de toiture serait resté inachevé en 1573 à la suite de l'assassinat du propriétaire. A l'intérieur, au rez-de-chaussée, une pièce voûtée d'ogives conserve une cheminée médiévale. Dans les étages, d'autres pièces d'époques gothique et Renaissance conservent également des cheminées. La galerie du premier étage de l'aile ouest est ornée d'une peinture murale en trompe-l'oeil. 

 Éléments protégés MH: les façades et les toitures y compris les parties en ruines au Nord-Ouest, les douves, les pièce voûtée au rez-de-chaussée de l'angle Sud-Ouest avec sa cheminée, la cheminée gothique au deuxième étage de l'aile Sud, les restes de peintures murales de la galerie du premier étage dans le corps de logis Ouest, les deux cheminées Renaissance au premier et au deuxième étages de ce même corps de logis : inscription par arrêté du 5 août 1980. 

 château des Chaussins 03200 Abrest

   

Château de l'Augère

Le château de Laugère date de 1441. Un écuyer, G. de Laugère, avait été autorisé par le duc à faire une maison forte. Laugère est pourvu d'un donjon carré, d'une tourelle en façade et de douves en eau. L'enceinte était conçue pour abriter les nouvelles armes à feu : canons ou couleuvrines. En 1503, l'écuyer Guillemin de Laugère fait hommage à la duchesse de Bourbon comprenant "sa maison, tour, mothe, jardin, prés, vignes, terres, estangs, foussez, domaines, cens et rentes, plus le molin de Laleuf, l'Ozme, en garde de pesche l'estang de la Planchotte" pour un revenu de 50 à 60 livres par an. 

 L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 10 août 2000. 

 Château de l'Augère 03210 Agonges 

 Téléphone : 06 32 02 30 87 

Château de Panloup

Panloup est une construction de briques bicolores, surplombant la ville de Moulins; comme Mercy et La Tireuse, il fut la résidence d'offiers moulinois, mais fut occupé sur une plus longue période. Le premier propriétaire de Panloup connu, fut Luis de Launay, médecin, en 1550, puis l'on trouve Jacques Bodinat, avocat en parlemet vers 1639 et fils François, lieutenant en la châtellenie de Bessav et Pougny. Son fils François, gendarme du Roi, devint sieur de la motte d'Arizolles, et était qualifié d'écuyer. Pierre Maquin, sieur de Panloup, de la La Ronde et autres lieux, en 1684, mérite d'être mentionné : l'assemblée des propriétaires fonciers de la paroisse d'Yzeure l'élut, le 3 février 1709, sydic responsable des réparations projetées au clocher, au chapiteau et la cloture du cimetière de la paroisse. Il refusa cette charge le 5 février, arguant qu'il était agé de 75 ans, était infirme et possédait un privilège d'officier militaire. Au XVIIIe siècle, Panloup appartenait aux Roy: Gilbert Roy, écuyer, était en 1722 également sieur de bouchaine et de La Brosse. Un acte daté du 27 août 1753 passé à Chevagnes, nous apprend que Joseph, chevalier, seigneur de Panloup, qui était capitaine de grenadiers du roi au régiment de Cambis, épousa Marie Anne Batissier, fille du défunt seigneur de Montchenin. Cette construction en briques polychromes possède des tours à lanternons qui se détachent gracieusement sur les arbres du parc qui l'entoure : un platane centenaire qui offre ses ramures en zig zag, ;un cèdre majestueux du Liban, un cyprès chauve, un chêne rouvre, de beaux marronniers et d'autres essences d'Amérique...

 Éléments protégés MH: le château de Panloue en totalité : inscription par arrêté du 24 janvier 1947. 

 château de Panloup 03400 Yzeure  

Téléphone : 04 70 48 53 41

  

Château de Verseilles

Édifié au milieu du XVe siècle, le château de Verseilles se présente comme une maison forte dont les dispositions architecturales n'ont pas subi de modifications notables, hormis quelques percements du XVIe siècle. Elle est constituée d'un corps de bâtiment à deux niveaux, flanqué aux angles de deux tours rondes. Au centre de la façade principale une autre tour circulaire abrite un escalier en vis. C'est ici que s'ouvre la porte d'entrée. Les tours d'angle, plus hautes à l'origine, ont été tronquées et recouvertes de toits en appentis. Au XVIe siècle, le gout de la Renaissance y a apporté des fenêtres à meneaux, qui égayent les façades. Les premiers seigneurs de Verseilles sont connus par un acte de 1411, ou Jean de Verseilles, seigneur de la Ramas, est mentionné comme vassal de la dame d'Albret. Au milieu du XVe siècle, l'édifice était aux mains des Montmorillon. En 1490, les Josien possèdent Verseilles par lettre royale, datée de Gannat. En 1503, Jozien de verseilles rend aveu à la duchesse de Bourbon pour "sa maison et place fort de Verseilles, en toute justice, haute, moyenne et basse, ensemble mothe foussoyée...". En 1578, Madeleine de Josien porta la seigneurie de Verseilles à son époux Pierre du Vernet, écuyer. Après avoir plusieurs fois changé de propriétaires, l'édifice arriva en 1630 à Philibert Badier, seigneur de La Motte Bonvin à Cusset. Les Badier, étendant leur domaine par l'achat successif de seigneuries, Cérézat, Chazeuil..., et obtinrent, en 1725, l'érection de leur terre de Verseilles en marquisat. 

 Éléments protégés MH: le château en totalité, y compris les intérieurs avec leurs décors comprenant notamment le sous-soll les caves, la cuisine avec son cuvage, au rez-de-chaussée : la salle des gardes avec sa cheminée et sa porte à plis de serviette, l'Oratoire avec ses peintures, la salle à manger avec sa cheminée, le bureau avec sa cheminée et ses latrines, l'escalier en vis, au premier étage le vestibule peint, la chambre à l'oiseau avec ses peintures, la petite chambre avec sa cheminée, au deuxième étage la grande salle avec sa cheminée et ses graffitis et ses latrines : inscription par arrêté du 19 mai 2003. 

 château de Verseilles 03300 Saint-Etienne-de-Vicq

   

Château du Bouchat

Hugues de la Condemine, seigneur des Aix, rendit hommage en 1375 pour son "hostel fort" du Bouchat. Ses descendants sont encore mentionnés seigneurs de ce fief vers 1550, mais un siècle plus tard, on vit Henri et son frère François de Salers vendre la seigneurie du Bouchat à Jean des Fontis. La fille de celui-ci en hérita et la porta en mariage vers 1700 à Gilbert Boutet, seigneur de Sazeret. Ils la vendirent en 1707 à Antoine Thonier, curé du Theil. À sa mort en 1723, il légua Le Bouchat a son neveu, Claude Thonier. Une dernière vente consentie en 1864 par Saturnin Tavernier, notaire à Gannat, époux de Sophie Thonier, le fit passer au comte de Saint Genys, ancêtre du propriétaire actuel. Nicolas de Nicolay parle en 1569 du château fort du sieur du Bouchat. 

 L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1965. 

 Château du Bouchat 03500 Laféline

   

 

Château de Fétan

Autour du moulin de Bezan, attesté au XIIIe siècle, se constitue un domaine qui appartiendrait vers 1330 à la famille de Fétans. Une maison forte y existe en 1580. Antoine Jacquet, maître des postes à Lyon, l'achète avec le moulin en 1585, et c'est en sa faveur qu'Henri de Bourbon érige le fief de Fétan en 1601. Gaspard Jacquet, son fils, conseiller et secrétaire du roi, en obtient la confirmation en 1603. Il construit le château actuel en 1622-1623 (dates gravées sur les culs-de-lampe des échauguettes sud-est et sud-ouest de l'aile gauche), en intégrant un corps de bâtiment plus ancien, à l'extrémité orientale de l'aile droite. Plusieurs seigneurs se succèdent dans la possession du fief qui appartient en 1789 à Jean François Trollier. En 1823, la parcelle contenant château, moulin, sol et cour est cadastrée au nom Madame de Beligny (née Trollier), qui effectue des transformations: démolition en 1842 (probablement de dépendances), reconstruction en 1843-1844. Des remaniements sont visibles dans l'élévation postérieure du corps de portique (garde-corps au chiffre des Béligny) et les fenêtres de l'étage des façades sur cour, murées ou dépourvues de leur croisée. Contre l'élévation nord-est de l'aile droite, le collage évident d'un corps qui faisait partie de la ferme attenante, parait remonter au XVIIe siècle, mais fut surélevé au 19e. La ferme, vendue, a été démolie vers 1970. Il subsistait un hangar à colonnes de pierre dorée aujourd'hui écroulé. Le moulin a cessé son activité peu après 1855: une partie des bâtiments est encore debout, ainsi que la roue en place sur le bief. Le château de Fétan est construit en bordure de la route de Saint-Bernard, sur laquelle se présente l'élévation sud de l'aile gauche, prolongée de part et d'autre par un mur de clôture qui limite la vaste avant-cour à l'est et le parc à l'ouest. Ce mur est pourvu, sur l'angle sud-ouest, d'une petite tour circulaire, couverte d'une coupole en pierre en partie effondrée. Le bâtiment, de plan en U, s'organise autour d'une cour ouverte, séparée de l'avant-cour par le bief de Forquevaux, sur le Formans. Un corps de portique relie les deux ailes parallèles de logis, en apparence symétriques, dont le parti d'élévation sur cour se répond sans être identique. L'édifice est bâti en moellons de calcaire, composé en majorité de pierres blanches auxquelles se mêle du calcaire jaune, tandis que la "pierre dorée" (calcaire de Couzon) est employée en pierre de taille dans les chaînes d'angles, encadrements de baies, supports verticaux et éléments décoratifs; des échauguettes en brique sur l'angle garnissent les extrémités de l'élévation sur route de l'aile gauche et, en pendant sur l'élévation antérieure, l'angle sud-est de l'aile droite. Ces échauguettes circulaires, munies de canonnières et d'archères-canonnières simples ou cruciformes, portent sur des culs-de-lampes moulurés: ceux de l'aile gauche ont des moulures identiques, profilées en quart-de-rond, où sont gravées respectivement les dates 1622 à l'ouest et 1623 à l'est; le profil différent de celui de l'aile droite, alternant moulures pleines et plates, pourrait être un signe d'antériorité. Les élévations sont revêtues d'un enduit, laissant apparents les détails en pierre dorée. En dehors des percements du XIXe siècle, l'élévation sur route, tournée vers l'extérieur, compte peu d'ouvertures d'origine; les baies s'ouvrent du côté de la cour. Les façades sur cour, de trois niveaux, adoptent un parti à travées, montrant un souci de régularité dans la composition. Un cordon d'étage mouluré en tore règne sur ces façades, servant d'appui aux fenêtres du deuxième niveau, et se retrouve en façade postérieure du corps de portique. De larges arcades en anse de panier, surmontées de fenêtres barlongues, dont deux feintes, rythment les cinq travées régulières du corps de portique, marquées au troisième niveau par de petites baies rectangulaires au même aplomb; ces jours, à même encadrement chanfreiné terminé en congé, éclairent le comble à surcroît et ponctuent aussi les travées des ailes (d'autres, semblables ou à cadre en bandeau, ont été percés au XIXe siècle dans les élévations sur route et postérieure). Les arcs à clef passante du portique présentent des archivoltes à fasces profilées en quart-de-rond entre filets; les moulures des rouleaux supérieurs se croisent en retombant sur le pilier La mouluration en quart-de-rond s'applique également aux arêtes d'encadrement et du croisillon des fenêtres des ailes, du moins celles qui l'ont encore, comme à celles du corps adossé au nord de l'aile droite, et aussi aux arcs des escaliers intérieurs. Dans les deux ailes se discerne un rythme de deux baies par travée, qui apparaît sous les transformations (fenêtres murées). Sauf dans la partie orientale de l'aile droite, le ler niveau conserve ses fenêtres à croisée. Chaque aile dispose d'une entrée principale, dont les portes identiques ne se font pas face, et de portes secondaires dans les parties latérales. Les deux portes principales ouvertes en plein cintre, s'inscrivent dans une travée à ordres superposés (toscan et ionique); encadrées de pilastres cannelés, elles sont surmontées d'un fronton interrompu par l'emplacement d'un écu armorié disparu. L'entrée principale de l'aile gauche est axiale et les petites portes en plein cintre à clef passante disposées symétriquement, tandis que l'élévation de l'aile droite ne respecte pas cette ordonnance. Les fenêtres du deuxième niveau ont toutes perdu leur croisillon, et la plupart des encadrements sont modifiés par la feuillure d'anciens contrevents aujourd'hui enlevés. L'aile droite est flanquée au nord d'un corps postérieur qui donne sur la cour des communs et dépendances agricoles aujourd'hui détruits. La modénature d'origine de ses baies, croisée du premier niveau et fenêtres à meneau de l'étage, est semblable à celle définie dans la cour d'honneur; malgré les divers remaniements, percements et rebouchages de baies, surélévation au XIXe siècle (jours oblongs du comble à surcroît), probablement pour unifier la toiture, se lit une structure contemporaine du bâtiment principal. Son collage, nettement apparent contre la tour circulaire demi hors-oeuvre, met en évidence l'antériorité de cette tour dont l'escalier en vis distribue un corps à l'est: il pourrait s'agir de l'ancienne maison forte, qui conserve, au sommet de la tour d'escalier, une bretèche à archère-canonnière cruciforme. Celle-ci avait alors sa raison d'être, tandis que les échauguettes et éléments défensifs du château, comme la tour sur l'angle du mur de clôture, ne sont probablement que décoratifs à l'époque de leur construction, marques symboliques de la puissance du seigneur... 

Éléments protégés MH: les façades et les toitures : inscription par arrêté du 30 janvier 1973. 

 château de Fétan, route de Saint-Bernard, 01600 Trévoux

  

Château de Châtillon-sur-Chalaronne

Construit près du confluent de la Chalaronne et du Relevant, la première construction fut sans doute assez modeste mais elle ne cessa d'être améliorée par les seigneurs successifs au point de devenir une des plus importantes places fortes de Bresse. Les seigneurs de Châtillon, qui l'avaient bâti, l'occupèrent un temps, ensuite le château passa successivement sous la domination des seigneurs de Montmerle, Beaujeu, Bagé, avant d'échoir en 1272 aux comtes de Savoie. La chapelle fut l'objet d'une grande dévotion, on venait y implorer la Vierge en période de peste. En 1598, Henry IV pour reprendre Saluces, déclara la guerre à la Savoie et une armée sous les ordres du maréchal de Biron, envahit la région. Un grand nombre de places fortes fut démantelé, dont le château de Châtillon qui fut rasé. Seules subsistèrent l'enceinte avec sa porte en ogive, et les bases de quatre tours sur les sept qui existaient. Après la Révolution, il eu plusieurs propriétaires jusqu'à Mlle Legoube qui, en mourrant, le légua à l'Hôpital. Celui-ci céda à la commune en 1965, la porte de Bourg, la Porte de Durlivant appelée ensuite Porte de Lyon et celle de Villars. 

 Éléments protégés MH: les restes de l'ancien château : inscription par arrêté du 22 février 1927. 

 château de Châtillon 01400 Châtillon-sur-Chalaronne 

Téléphone : 04 74 55 15 70

   

Château de Thol

Château fort cité depuis le XIIIe siècle, centre de la seigneurie de Thol, dont les ruines se dressent à 2 kilomètre au sud du bourg, sur une colline à 305 mètres d'altitude au-dessus de la vallée de l'Ain. Il fait face au château de Chenavel, situé de l'autre côté de la rivière. La seigneurie en toute justice est inféodée en 1330 par le comte de Savoie, à Barthélemy de la Balme, chevalier, père de Guillaume de la Balme, auquel succéda Catherine de Sales, sa femme. Cette dernière convola en deuxièmes noces avec Humbert de Luyrieux qui vend Thol, en 1374, à Pierre de Brénod, damoiseau, puis le retire pour le transmettre à Marguerite, sa fille, femme de Derrious de Vaugrineuse, dont la postérité en jouit jusqu'à Jeanne de Vaugrineuse, qui le porte en mariage, le 19 juillet 1508, à Claude de Salins, seigneur de Vinzelles, père d'Aimé de Vinzelles. Le château de Thol est cédé le 13 avril 1577 à Claude II de Coucy, seigneur de Châteauvieux. En 1662, le Comté, dont Thol est un des fiefs, est vendu à Barthélémy Gueston. En 1697, à la suite du mariage avec Anne Gueston, le château de Thol passe à Paul Gayot qui devient le nouveau comte. En 1789, la famille Gayot en est toujours propriétaire, mais en 1790, le comté est aux mains de la famille Brac de la Perrière. Le château-fort construit sur une butte, ruiné depuis très longtemps, adopte un plan quadrangulaire d'environ 32 mètres de côté et est cerné de fossés secs. Deux tours carrées se dressent aux angles nord-ouest et sud-ouest. La façade nord possède encore une belle fenêtre géminée. Les logis sont disposés autour d'une cour. Une association de sauvegarde du château est créée au XXe siècle, ainsi les murs du château sont consolidés, la tour ouest a retrouvé ses trois étages et un jardin médiéval est aménagé. 

 Éléments protégés MH: les restes du château de Thol : inscription par arrêté du 22 février 1927. 

 château de Thol 01160 Neuville-sur-Ain 

Téléphone : 06 85 01 15 08 


Château de Corcelles

Située dans la commune de Trévoux, la terre de Corcelles, sur laquelle est mentionnée une "garange" en 1304 (grangia de Corcells) est érigée en fief le 26 avril 1707 en faveur de Charles Borghèse, écuyer, par le duc du Maine, Louis-Auguste 1er, prince souverain de Dombes. Corcelles figure sur la carte de Cassini, et la seigneurie, possession de Jean-Baptiste du Pré jusqu'en 1759, puis de Jean Meissonnier, aurait disposé à cette époque d'un château, avec chapelle et colombier; ce colombier peut correspondre au pavillon carré, élevé dans le parc à l'ouest, figurant déjà sur l'ancien cadastre et qui existe toujours. Lors de l'établissement du cadastre napoléonien en 1823, la propriété, appelée Domaine de Corcelles, comprend d'importants bâtiments inscrits au nom de Monsieur Durozier, sous-préfet à Saint-Étienne. Peu après, elle appartient à la famille de Ruolz, qui la possède en 1840. C'est probablement à cette famille lyonnaise notable que l'on doit la transformation partielle de l'édifice, conservant toutefois les communs (aile postérieure et première cour), ainsi que les dépendances isolées. Le corps principal de l'ancien château, reconstruit plus petit et un peu en arrière du précédent, comme on peut le voir en comparant les plans cadastraux, est alors converti en rendez-vous de chasse. À ce jour, les maîtres d'oeuvre ne sont pas connus, aucun document écrit n'ayant été retrouvé, pas plus que ceux qui permettraient d'attribuer avec certitude cette construction aux Ruolz. Cependant, en place dans la cheminée d'un des salons, une plaque de cheminée portant le nom, les armes et la devise de cette famille, témoigne de leur part à celle réalisation. Les armoiries correspondent plus précisément à la branche des Ruolz-Montchal, dont un des membres, Léopold de Ruolz, professeur de sculpture à l'école des Beaux-Arts de Lyon de 1839 à 1845, fut en son temps un sculpteur réputé. Le bâtiment a reçu quelques adjonctions dans la deuxième moitié du XXe et au début du XXe siècle, qui n'ont touché que les dépendances, prolongées par deux ailes latérales au sud-est L'édifice, devenu maison de post-cure jusqu'en 1962, est aujourd'hui maison de retraite des religieuses dominicaines. À cet effet, il a encore subi quelques modifications d'ordre secondaire dans les années 1970, le corps principal étant resté intact. Le bâtiment, de plan régulier, est construit en pisé sur solins de calcaire. Il se compose d'un corps principal rectangulaire, le rendez-vous de chasse, flanqué à droite d'ailes postérieures et latérales plus basses, disposées en U et en L autour de deux cours. Ces ailes, couvertes de tuiles creuses ou de tuiles plates mécaniques, contiennent les anciens communs et dépendances, parmi lesquelles une cave voûtée, un puits, remises en contrebas du parc, et, sur l'angle nord-est, un pigeonnier en brique et pierre (devenu aujourd'hui clocher de la chapelle attenante, aménagée dans un ancien fenil). Maison de gardien à l'entrée, près du portail. La couverture du corps de logis, comme celle de l'ancien colombier isolé dans le parc, est en tuiles écaille vernissées. Ce rendez-vous de chasse de deux niveaux, couvert d'un toit à croupes, est surmonté, sur les côtés antérieurs, d'étages de comble couverts de deux hauts toits brisés en pavillon, qui marquent la symétrie de la façade. Celle-ci est dépourvue de décor, seules rois portes-fenêtres axiales en plein cintre au premier niveau distinguent le corps central et ouvrent sur la pièce majeure de l'édifice, le salon à "l'italienne". 

Éléments protégés MH: les façades et les toitures, le salon avec son décor peint du corps central du château : inscription par arrêté du 26 mars 1996. 

 château de Corcelles 01600 Trévoux

   

Château de Varey

Le château primitif a été édifié au XIIe siècle, et a connu une histoire agitée de près de huit siècles. L'édifice actuel fut reconstruit au milieu du XIXe siècle sur les vestiges du précédent. Si l'élévation a été réalisée avec quelques fantaisies le plan est resté vraisemblablement le même que celui de l'ancien château. La partie basse des murailles qui avait résisté est constituée de pierres différentes et présente encore le plan incliné qui permettait, au Moyen Age, de faire rebondir sur l'adversaire des projectiles lâchés du haut des murailles. Démantelé sous la Révolution, il était resté à l'état de ruines pendant 65 ans. Depuis 1967, il abrite un institut médico-thérapeutique, éducatif et pédagogique, il ne se visite qu'en septembre lors des journées du patrimoine. 

 Éléments protégés MH: les façades et les toitures du château : inscription par arrêté du 21 mars 1983. 

 château de Varey 01640 Saint-Jean-le-Vieux

   

Château de Montribloud

L'origine de Montribloud est énigmatique: certains ont voulu faire dériver Montribloud de "Mons terribilis" et y célébrer le lieu de la bataille en 197 après J.C. entre Albin et Septime Sévère luttant pour devenir Empereur romain. Mais d'autres y voient une origine germanique, à travers des transcriptions anciennes relevées Montribloz, Montriblout. Les Covet vont transformer le château-fort ceint de fossés en une demeure Renaissance avec fenêtres à meneaux. Le 8 août 1660, Antoine de Covet, marquis de Villars, obtient que la baronnie de Montribloud soit érigée en comté. Endetté, Jean-Baptiste de Covet, vend la seigneurie de Montribloud à son créancier, Pierre Nicolau, échevin et trésorier de la ville de Lyon. Cela se passait le 24 janvier 1754. Héritant du château de son père, Christophe Nicolau engage le célèbre architecte urbaniste Lyonnais, Jean-Antoine Morand, pour le rebâtir selon son rang. La poype est agrandie, une aile du château construite et un jardin à l'anglaise créé. Accusé d'avoir mélangé ses comptes personnels avec ceux de la ville de Lyon, il s'enfuit à Paris. Son fils, Antoine Nicolau, cède la propriété à un banquier de Lyon, Melchior Bodin en 1826. Son fils, Alexandre Bodin, fait modifier les toitures de tuiles en toitures d'ardoises. Le château actuel a peu changé d'allure depuis et appartient toujours à la famille Bodin. 

 château de Montribloud 01390 Saint-André-de-Corcy

  

Château de Genoud

Le château de Genoud a été construit au début du XIVe siècle. Des communs en hémicycle entourent la porte d'entrée principale. La tour carrée a été remontée vers 1853. A l'origine, l'ensemble se composait de trois tours et de deux ponts levis qui existaient encore au moment du démontage pendant la Révolution. Le logis datant de 1672, conserve un intérieur du XIXe siècle, époque à laquelle fut ajouté un escalier d'accès à la tour. 

 Éléments protégés MH: les façades et les toitures du château et de ses dépendances avec le puits, son enceinte et son allée de platanes : inscription par arrêté du 28 août 2006. 

 château de Genoud 01240 Certines

   

Château du Plantay

La seigneurie du Plantay était possédée au XIIIe siècle par les Saint-Didier, puis à partir du XVe siècle et successivement par les familles du Plantay, de la Palud, du Saix et d'Hugonin. Le château aurait été construit par le seigneur du Plantay, Antoine de Saint Didier, sur un poype dominant l'étang. Le seul vestige est la tour de ce château féodal qui fut incendié en 1460 par les troupes du duc de Bourbon, qui ravagèrent en grande partie la Dombes. La tour massive, de plan circulaire, en briques, est haute de 19 mètres. Un chemin de ronde avec mâchicoulis couronne l'édifice. A côté une maison d'habitation en briques. 

 Éléments protégés MH: la tour et le bâtiment annexe : inscription par arrêté du 29 janvier 1991. 

 château du Plantay 01330 Le Plantay

   

Château de Poncin

Ce château fut bâti en 1180 par Humbert II de Thoire. Un siècle plus tard, en 1290, il fut presque entièrement reconstruit par Humbert IV car il n'en subsistait plus qu'une grande tour carrée au sud ouest. En 1304 Humbert IV en cède la suzeraineté contre 7500 livres viennoises au sire de La Tour du Pin, Dauphin du Viennois. En 1375, les Comtes de Savoie acquièrent le Château, et l'ensemble du fief en 1402. En 1565 les Ducs de Nemours rachètent l'ensemble aux comtes de Savoie, qui feront subir au château d'importants remaniements au cours du XVIe siècle. En 1601, sur ordre du Roi Henri IV, le Maréchal de Biron le démantèle entièrement. Il passe ensuite à la famille de la Poype Saint Julien qui le reconstruit partiellement. En 1760 Gaspard Roch de Quinson, le nouveau propriétaire, fit restaurer les terrasses pour y aménager des jardins. A la révolution, le château n'est pas épargné et subit encore de graves dommages. En 1831, un ex-révolutionnaire, dénommé Jantet, maire de Ponçin, le rachète et crée un magnifique jardin Anglais. Il sera cédé plus tard à un membre d'une famille de gentilhomme du Bugey dont cinq générations se succédèrent comme garde du corps et mousquetaire du roi et chevaliers de Saint Louis, les Savarin de Marestan. Joseph Bruno Adolphe Savarin de Marestan, devint en 1859 Conseiller de Préfecture de l'Allier et acquis également de M. de Meillonnas le château de Neuville-sur-Ain en janvier 1863, qu'il cèdera plus tard à Monsieur de Saint-Didier... 

 Éléments protégés MH: les façades et les toitures ; les restes de l'ancienne fortification ; les terrasses, le mur de soutènement et les jardins : inscription par arrêté du 12 mars 1970 

 château de Ponçin 01450 Poncin

   

Château de Jasseron

Construit au XIIIe siècle, le château de Jasseron était une oeuvre colossale, il dominait la plaine de Bresse de plus de 170 mètres, on estime à plus de 1250 mètres de maçonnerie. C’est à partir de 1601 que le château est abandonné et faute d’entretien il commence lentement à mourir. Les murailles et les toitures s’écroulent une à une. De plus les habitants de Jasseron vont chercher les matériaux nécessaires pour construire de nouvelles maisons. On y emporte notamment les pierres et les portes. Le temps et la météo accentuent cette démolition. Seul le donjon semble résister encore, il avait un diamètre d’environ huit mètres et ses murs deux mètres d’épaisseur, et possédait près de six étages. Le premier aurait servi de cachot ou de dépôt d’armes. Le second, un peu plus élevé, était constitué d’une meurtrière et avait un accès donjon. Le troisième étage servait de logement. Le quatrième étage possédait une meurtrière. Le cinquième, quant à lui était l’étage de la défense. Enfin le sixième étage était aussi un étage de défense, à noter que cet étage a été rajouté en 1434. 

 Éléments protégés MH: les restes du château : inscription par arrêté du 22 février 1927. 

 château de Jasseron 01250 Jasseron